Observation en temps réel de l’infection efficace des tissus muqueux de l’urètre humain par le VIH-1 et de la formation d’un réservoir viral dans les macrophages de ces tissus

Lors de rapports sexuels, le VIH peut traverser les barrières épithéliales des muqueuses comme celle de l'urètre pénien. Ce mécanisme encore mal compris fait intervenir des synapses virales, formées par le contact étroit entre une cellule infectée et une cellule cible, grâce auxquelles les virus sont transmis d'une cellule à l'autre. Des chercheurs de l'Institut Cochin (CNRS/Inserm/ Université Paris Descartes) soutenus par l'ANRS montrent pour la première fois que ces synapses virales établies à la surface de la muqueuse conduisent à l'infection des macrophages et à la formation d'un réservoir viral dans les tissus de l'urètre. Parallèlement, d'autres recherches mettent en évidence l'existence des réservoirs tissulaires de macrophages infectés. Ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives en terme de stratégie thérapeutique en montrant que le ciblage très rapide des macrophages lors de l'acquisition de l'infection pourrait empêcher l'établissement de tels réservoirs. Ces résultats ont fait l'objet de deux posters présentés le 24 juillet 2017 à la 9 Conférence scientifique sur le VIH (IAS 2017) organisée par l'International Aids Society et l'ANRS à Paris du 23 au 26 juillet 2017.

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Author: Redaction