L’interminable cauchemar

Deux femmes et un homme ont été massacrés à l’arme blanche ce matin en basilique Notre-Dame de Nice par un islamiste. La volonté d’extermination des chrétiens, à l’œuvre au Moyen-Orient et en Afrique, trouve désormais son prolongement sur le territoire français. Les tortionnaires sont partout, infiltrés dans la population, frappent toujours les plus fragiles, des hommes et des femmes en prière dans une église. A chaque fois, quand l’indifférence et la résignation guettent, quand le fatalisme ou l’habitude gagnent les esprits, il faut se dire: et si, gisant dans cette mare de sang, c’était ma femme, mon fils, mon frère ou mon père? Mon meilleur ami? La souffrance intérieure comme le désespoir, devant un pays en plein effondrement, sur tous les plans, est aussi une force, la dernière qu’il nous reste. Cette douleur qui nous broie les poumons, en songeant à l’état présent de la France, devant tant de lâcheté, de bêtise, de mégalomanie, d’indifférence et d’hypocrisie, elle est aussi la source de notre résistance. « Il va falloir s’habituer au terrorisme » disent-ils ou pensent-il. Depuis 2015, la France s’est calée sur ce dogme: 270 tués. Les hommages solennels et larmoyants ne règlent jamais rien. Les gesticulations, les crises d’hystérie quotidiennes et les coups de menton non plus: ne font qu’amplifier le désastre. La politique devrait être l’action et rien que l’action: sur les politiques migratoires et de nationalité, le contrôle des frontières, la lutte en amont contre l’insécurité, la surveillance des lieux sensibles, Internet, les fins de peine, l’école, la mobilisation générale contre le mal absolu, tout reste à faire. Et la vigilance oubliée? Le malheur de s’être trompé de guerre.

MT

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction