Aujourd’hui, mercredi 13 mai 2015, sort en salle le film « La Tête Haute » d’Emmanuelle Bercot racontant le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants (Catherine Deneuve) et un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (Benoît Magimel) tentent inlassablement de sauver. Ce long-métrage événement, projeté en ouverture du 68e Festival de Cannes, met en lumière l’action et l’investissement des professionnels qui oeuvrent aux côtés des jeunes en difficulté. Entretiens vidéos avec la réalisatrice Emmanuelle Bercot et l’acteur Benoît Magimel.
Emmanuelle Bercot, réalisatrice : « J’ai été extrêmement impressionnée par la qualité des gens qui travaillent dans le milieu de la justice des mineurs »
Emmanuelle Bercot (« Elle s’en va », 2013) présente son nouveau film. L’occasion pour la réalisatrice de parler de sa démarche et du regard qu’elle porte sur le travail des juges des enfants et des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Voir la vidéo
Benoît Magimel : sur les éducateurs de la PJJ, « c’est un métier extrêmement difficile, tout le monde ne peut pas le faire, il faut forcément de l’amour »
Dans le film, l’acteur incarne un éducateur de la PJJ déterminé à sortir le jeune Malony de la spirale de la délinquance. Il revient sur ce rôle fort et livre son admiration. Voir la vidéo
Pour soutenir ce beau projet, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse a notamment mis à disposition le centre éducatif fermé de Cambrai dans le Nord pour les besoins du tournage et conseillé l’équipe de production pour les décors.
La direction des services judiciaires a, quant à elle, mis à disposition le bureau du juge des enfants du tribunal de grande instance de Dunkerque durant deux semaines en août 2014 ainsi que plusieurs autres locaux judiciaires.
Enfin, la direction de l’administration pénitentiaire a mis à disposition l’établissement pénitentiaire pour mineurs du Rhône – plus précisément un quartier de détention, fermé pour travaux – ainsi que les parloirs. De jeunes détenus ont pu assister aux deux jours de tournage et rencontrer l’équipe du film.
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