L’environnement sonore sur la plateforme de Paris-CDG : indicateur en baisse en 2012.

Le dernier indicateur, basé sur le bruit mesuré en 2012, révèle une baisse du bruit qui s'explique principalement par la baisse du trafic et la stagnation du trafic de nuit.

Instauré par l'arrêté du 28 janvier 2003, l'indicateur global mesuré pondéré (IGMP) a été mis en place afin de mieux évaluer l'environnement sonore sur la plateforme de Paris-CDG.

L'IGMP est calculé à partir des mesures de bruit en temps réel effectuées par un réseau de huit stations placées dans les axes des quatre pistes de l'aéroport. Il détermine l'énergie sonore totale mesurée durant une année pour les décollages et pour les atterrissages, rapportée à l'énergie calculée pour l'année de référence (moyenne des années 1999 à 2001).

Cet indicateur est évalué, à partir de mesures de bruit, de façon identique chaque année afin de suivre l'évolution de l'énergie sonore par rapport au niveau de référence ainsi fixé. Il prend en compte la majoration de la gêne en soirée entre 18 h et 22h (+ 5 dB soit un coefficient de 3) et la nuit entre 22 h et 6 h (+ 10 dB soit un coefficient de 10).

C'est le seul indicateur réglementaire, basé sur le bruit mesuré, qui permet en outre de disposer d'une série statistique depuis maintenant huit ans.


En 2011
la valeur de l'indicateur était de 81,4 (base 100 : moyenne 1999-2001), en diminution par rapport à 2010 malgré un trafic en hausse de 2,8 % sur l'aéroport de Paris-CDG en 2011 (514 000 vols).

La baisse de l'indicateur s'explique en partie par le fait qu'en 2010, le transfert de certains vols de jour vers la nuit en raison d'événements exceptionnels avait majoré l'indice de l'IGMP qui s'élevait à 82,3, affichant malgré tout une baisse par rapport à 2009 (85,6). En 2011 au contraire, le trafic n'a pas connu ces surcharges exceptionnelles la nuit.

En 2012, la valeur de l'indicateur est de 79,8 en diminution par rapport à 2011. Cette évolution s'explique principalement par la baisse du trafic total (- 3,2 %), une stagnation du trafic de nuit et une augmentation des masses maximales au décollage.

Il faut s'attendre à une augmentation du trafic dans les années à venir qui devrait aboutir à une remontée de l'indicateur, en dépit de la tendance générale à l'amélioration des flottes.

Cette année, l'indicateur a été présenté à l'autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) qui a remis le 9 juillet 2013 un avis favorable à la méthode et au résultat obtenu.

Le détail du calcul pour l'année 2012 est précisé dans le Rapport de présentation des conditions d'obtention de la valeur de l'indicateur représentatif de l'énergie sonore pour l'année 2012 (PDF - 871 Ko)



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Author: Redaction