Cette journée mondiale est célébrée, chaque année, le 2 février, pour commémorer la signature de la convention sur les zones humides, ratifiée le 2 février 1971 à Ramsar. Cet évènement est l'occasion de sensibiliser le public sur le rôle des zones humides.
Le thème, choisi, cette année, “ Zones humides et agriculture, cultivons le partenariat !” est en lien avec celui proclamé par les Nations Unies pour l'année 2014 : « Année internationale de l'agriculture familiale ».
Les zones humides indispensables à l'homme
Depuis bientôt 40 ans, la France s'est engagée à préserver les zones humides sur son territoire. A partir de 2001, elle s'implique dans des activités de sensibilisation, d'éducation et d'animations sur le sujet des zones humides, dont plus de la moitié ont disparu depuis le début du XXe siècle. Longtemps dévalorisées, les zones humides ont été détruites alors même qu'elles remplissent de multiples fonctions aux incidences positives sur l'environnement et les activités humaines.
Ces zones de terre gorgées d'eau sont des trésors de biodiversité et rendent de très nombreux services à l'homme :
| Le saviez-vous ? *Les zones humides abritent et nourrissent 50 % des espèces d'oiseaux ainsi que de très nombreux insectes et batraciens. 30 % des espèces végétales rares et menacées vivent sur ce type de milieu. * Elles contribuent à l'apport en eau des nappes phréatiques et sont des réservoirs d'eau potable pour l'homme. * Elles protègent naturellement contre les crues et les sécheresses et agissent comme de véritables éponges absorbant le trop plein d'eau ou le rejetant progressivement pendant la sécheresse. * Elles ont aussi un pouvoir d'épuration en filtrant l'eau, moins polluée à la sortie d'une zone humide qu'à son entrée. * Elles fournissent une large variété de produits ainsi que leur apport en eau : Production agricole, piscicole, conchylicole sans oublier les matières premières nécessaires à la construction, au mode de chauffage et à l'artisanat. |
Agriculture et zones humides : un partenariat nécessaire
Les agriculteurs sont les premiers gestionnaires des zones humides. En conséquence, ils font aussi partie des garants de la qualité de l'eau, des produits et de la biodiversité de ces territoires. L'agriculture en zone humide est un enjeu aussi bien écologique qu'économique.
Les zones humides participent activement à la survie de l'espèce humaine puisqu'elles procurent 25% de l'alimentation mondiale grâce aux cultures, à la chasse et à la pêche. Le recul de ces zones est principalement dû aux activités humaines d'urbanisation, de déboisement, de comblement et de drainage.
L'agriculture intensive et l'utilisation d'engrais et de produits chimiques contribue à la pollution des zones humides. Une meilleure gestion de l'eau est nécessaire pour leur préservation : l'utilisation de système d'irrigation performant pourrait être une solution, tout comme le choix de cultures plus tolérantes à la sécheresse ou la pratique de l'agriculture biologique, plus respectueuse de l'environnement et moins consommatrice d'eau.
C'est pourquoi, afin de préserver ces zones, leur gestion doit être conçue dans le cadre de projets de développement durable et d'aménagement raisonné. Pour sensibiliser le public à cette cause, de nombreuses manifestations, en métropole et en outre-mer, sont notamment organisées du 25 janvier au 23 février 2014.
Réalisé par la Préfecture du Territoire de Belfort et la Direction Départementale des Territoires.
☛ Lire la suite sur le site du Ministère du Développement Durable, peut-être non effacé ...
