L’ARCEP publie son observatoire de la qualité du service d’accès à l’internet fixe et lance par ailleurs une phase d’évaluation et d’enrichissement de ce dispositif

Paris, le 13 mai 2015

Contexte

L’ARCEP publie aujourd’hui son deuxième observatoire de la qualité

du service fixe d’accès à l’internet en France métropolitaine,

portant sur le 2ème semestre 2014. Encore en phase de test, il complète

les observatoires, déjà publiés régulièrement,

portant sur la qualité des services d’accès au réseau fixe

et de téléphonie fixe, d’une part, et sur la qualité et

la couverture des services mobiles, d’autre part.

Ce nouvel observatoire a été instauré par la décision

no 2013-0004 de l’ARCEP (janvier 2013) dans le but d’améliorer l’information

des internautes et de donner à l’Autorité les moyens d’assurer

la mission, prévue par la loi, de supervision du niveau général

de qualité du service d’accès à l’internet. Ces mesures

concernent les cinq plus gros opérateurs et les trois technologies principales

d’accès à l’internet fixe grand public en France métropolitaine

: xDSL (1) (ADSL2+ et VDSL2), fibre optique avec terminaison coaxiale (câble)

et fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH (2)).

Compte tenu du recul limité et des risques d’erreurs inhérents

au lancement de tout dispositif de ce type, l’ARCEP invite le lecteur à

la prudence quant à l’interprétation des données publiées

dans ce rapport de synthèse. Toute diffusion, réutilisation ou

référence aux données publiées doit être accompagnée

des précisions et mises en garde méthodologiques figurant dans

le présent rapport.

L’ARCEP lance par ailleurs une phase d’évaluation et d’enrichissement du dispositif

de mesure et du format de publication ; elle pourrait notamment réexaminer

à cette occasion les modalités d’exploitation des données

obtenues directement auprès des utilisateurs finals sur la qualité

de leur connexion individuelle (principe de crowdsourcing).

L’outil de mesure

L’outil de mesure repose sur des lignes dédiées aux tests, dans

un environnement technique et des conditions permettant d’assurer la comparabilité

entre les opérateurs et de refléter la diversité des conditions

techniques d’accès au réseau.

Un comité technique animé par l’ARCEP, auquel participent les

opérateurs concernés, les représentants d’associations

de consommateurs et des experts indépendants, a élaboré

les spécifications techniques du protocole de mesure. Ce comité

continue à se réunir régulièrement afin d’améliorer

et d’enrichir le dispositif.

4 indicateurs techniques et 3 indicateurs d’usages sont mesurés, soit

7 indicateurs au total.

Comme lors de la première publication, seuls les indicateurs d’usages

sont publiés in extenso. En effet, les travaux sur la méthodologie

de mesure des indicateurs techniques se sont poursuivis lors du deuxième

cycle de mesure, permettant de stabiliser le protocole au cours de la période

de mesure. Des résultats agrégés (tous opérateurs

confondus) sont fournis à titre indicatif pour ces indicateurs. Ils permettent

d’illustrer les écarts de performance entre les différentes catégories

d’accès.

Principaux résultats

Ce communiqué reprend, sous forme agrégée, quatre des

six indicateurs publiés ce semestre. L’ensemble des autres résultats

– sur mires lointaines, pour les deux indicateurs restants, … – sont présentés

dans le rapport et fournis séparément dans un format réutilisable.

Le rapport contient également des précisions méthodologiques

et des explications pour faciliter l’interprétation des résultats.

Le rapport et les données associées sont disponibles en téléchargement

sur le site de l’ARCEP et sur la plateforme data.gouv.fr.

Chaque graphique ci-dessous représente la moyenne des performances de

chaque catégorie d’accès sur l’ensemble des lignes testées.

Navigation webheures chargées

Débit descendantheures chargées, depuis les mires

proches

Débit montantheures chargées, vers les mires proches

_______________________

(1) " Digital Subscriber Line ".

(2) " Fiber to the home ".

(3) Les mesures de l’indicateur " perte de paquets " ont été

significativement dégradées par une défaillance du dispositif

de mesure qui a affecté une large partie de la période de mesure

: elles doivent faire l’objet de travaux complémentaires d’analyse. L’Autorité

a donc fait le choix de ne pas publier cet indicateur dans le cadre du présent

rapport.

Author: Redaction