Dans la nuit du 1 au 2 décembre devrait être lancé , un satellite de l'Agence spatiale européenne (ESA) auquel a contribué le laboratoire Astroparticule et cosmologie (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris). Il servira de démonstrateur pour l'ambitieuse mission , un ensemble de trois satellites pour traquer les ondes gravitationnelles. L'enjeu : détecter ces déformations de l'espace-temps qui, un siècle après leur prédiction par Albert Einstein, échappent encore aux instruments. Mais aussi développer un nouveau champ d'observations, l'astronomie gravitationnelle, afin d'étudier les objets astrophysiques à l'origine de ces ondes. Un défi auquel prennent part en outre Virgo et LIGO, deux instruments au sol dans lesquels sont grandement impliqués des laboratoires français.