
Cette nouvelle étape en région Centre Val-de-Loire montre combien notre pays est en mouvement ; et combien partout malgré les difficultés que personne n’ignore, il investit pour préparer l’avenir.
Les CPER nouvelle génération succèdent aux contrats de projets 2007-2013. Modernisés et mieux dotés, ils renouvellent l’action de l’État en profondeur pour permettre aux régions d’investir. Sur la période 2015-2020, l’État investira 12,5 milliards d’euros, aux côtés des régions, qui mobiliseront des montants au moins équivalents. L’enjeu est de relancer l’investissement local afin de soutenir de nouveaux projets, de construire de nouvelles infrastructures ou de moderniser celles qui existent déjà. Cet engagement pour 6 ans d’un territoire et de l’État autour d’une ambition commune témoigne d’un dialogue rénové avec les régions.
Le CPER : un outil de mobilisation des acteurs et des financements
Pour le Centre-Val-de-Loire, l’État mobilise 362 millions d’euros. S’y ajoutent les crédits de la région, d’un niveau équivalent, et le concours des conseils départementaux et des intercommunalités.
Avec les nouveaux CPER, le Gouvernement a souhaité mobiliser et coordonner d’autres sources de financement. Certains opérateurs de l’État seront parties prenantes des CPER : l’Ademe, les agences de l’eau, mais aussi le programme des investissements d’avenir. Pour la région, les crédits « hors CPER » représentent près de 261 millions d’euros, dont une part très importante en faveur du très haut débit.
A terme, ces 623 millions de crédits de l’État généreront un effet de levier correspondant à près de 2 milliards d’euros d’investissements pour accompagner le développement du Centre-Val-de-Loire.
Dans un souci de cohérence des politiques publiques, le calendrier des contrats de plan s’articule avec celui des fonds européens, puisque ce sont désormais les régions qui en assurent la gestion.
Cohésion du territoire et emploi
Le CPER Centre-Val-de-Loire se fixe deux grands objectifs : la cohésion du territoire et l’emploi. Détaillés par le Premier ministre, les projets majeurs s’articulent autour de 4 priorités :
- Les projets ayant trait aux transports visent à moderniser les axes ferroviaires et routiers. Un investissement de 230 millions d’euros est consacré, entre autres, à la modernisation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. L’État interviendra aussi aux côtés de la région pour la modernisation de lignes régionales : la ligne Chartres-Orléans permettra notamment de ré-ouvrir la connexion directe au port de Rouen et de relier la première région céréalière d’Europe à une façade maritime. Plus de 118 millions d’euros seront également fléchés vers les axes routiers : réaménagement de l’échangeur de Blois ou encore de la tangentielle d’Orléans.
- L’enseignement supérieur et la recherche sont une autre priorité avec, notamment, le regroupement de l’École polytechnique universitaire de Tours et les moyens consacrés aux deux universités de Tours et d’Orléans.
- La transition écologique et énergétique sera dotée de 70 millions d’euros. L’un des objectifs est d’amplifier l’effort en matière de production d’énergies renouvelables, notamment celle de l’éolien.
- Enfin, le volet territorial des CPER, prévu pour corriger les fractures territoriales, valorisera le patrimoine culturel et architectural. La priorité sera donnée au spectacle vivant à travers la Maison de la culture de Bourges ou encore la mise en valeur du patrimoine architectural (abbaye de Noirlac, cathédrale de Chartres, château de Valençay).
Pour le Premier ministre, être à la hauteur des attentes des Français est « une responsabilité collective ». « Celle du Gouvernement bien sûr, mais celle aussi de tous les élus qui, partout dans les territoires, se mobilisent pour la collectivité. C’est ainsi que nous pourrons rendre les Français fiers d’eux, de leur pays. Au fond, c’est cela que disent les CPER : agissons, travaillons ensemble pour les Français, travaillons ensemble pour la France », a-t-il conclu.