« Conne, salope »

images[1]La violence des insultes transcende les frontières et clivages politiques et elle est aussi insupportable que la violence physique. Quand une jeune femme est insultée ou battue, peu importe son étiquette, c’est l’humanité en elle qui est sauvagement prise à partie. Je dirais bien entendu exactement la même chose si Mme Marion Maréchal était au FDG, chez les Verts ou au NPA. Quand le parti politique auquel appartient l’agresseur – le PS en l’occurrence – refuse de désavouer ce dernier ou de lui demander de s’excuser, on atteint les bas-fonds de la politique, le stade où la barbarie l’emporte sur la civilité. Le mal se joue des clivages idéologiques et des cordons sanitaires. Il est partout, dans tous les milieux.  Nous le constatons avec le star system, ces vedettes aux idées pures et humanistes, bien pensantes, auto-proclamée "de gauche", qui se comportent chez elles en bourreaux (pas de noms!). Quand le générosité affichée n’est autre que  l’envers de barbarie… En mai dernier, non loin de chez moi, je croise un homme mi-quarantaine, une grosse brute, en train de proférer à peu près les mêmes injures envers une petite dame chétive et de la bousculer : « salope, connasse » J’interviens : « Calmez-vous Monsieur ! » Il me regarde interloqué : « Mais c’est ma femme ! Je fais ce que je veux ! »   J’y ai perdu une belle chemise mais lui s’est retrouvé les menottes au poignet, en cellule de dégrisement.

Maxime TANDONNET

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Author: Redaction