Confinement et liberté (le Figaro 23/04)

Ci-dessous mon article paru dans le Figaro du 23 avril. Précision importante: il ne critique pas la politique de confinement obligatoire. Il soulève la question de la politique de confinement obligatoire au regard de la liberté, ce qui est bien différent. La vie humaine n’a pas de prix, dit-on. Certes, la vie humaine n’a pas de prix. Mais la liberté n’a pas de prix non plus, et c’est pourquoi des millions de jeunes Français ont jadis sacrifié leur vie pour elle. Dès lors, le fait de s’indigner parce qu’un article soulève la question – simplement soulève la question –  de la liberté au regard de la politique de confinement est un signe d’asservissement qui fait froid dans le dos. [J’ajoute, à titre très personnel, que la vie dans un monde ou des uniformes peuvent m’interdire, même temporairement, de marcher seul sur une plage ou dans une forêt ne m’intéresse absolument pas.]  Et le silence des intellectuels? Il y a-t-il encore des intellectuels dignes de ce nom en France? C’est-à-dire des hommes et femmes qui réfléchissent au-dessus de la mélasse? Le naufrage de quelques grandes plumes célèbres dans l’obséquiosité envers le pouvoir ou leur mépris de toute voix discordante, renvoyée à la vile condition « d’imbécile », me donnait à penser le contraire. Jusqu’à hier soir… Et puis hier soir, dans le Figaro, une sublime interview de Pierre Manent sur la destruction de la liberté et de la démocratie, m’a prouvé que, même s’ils se comptent sur les doigts d’une main, les intellectuels n’ont pas disparu du paysage français. Ouf…

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

Confinement et liberté (le Figaro 23/04)

Ci-dessous mon article paru dans le Figaro du 23 avril. Précision importante: il ne critique pas la politique de confinement obligatoire. Il soulève la question de la politique de confinement obligatoire au regard de la liberté, ce qui est bien différent. La vie humaine n’a pas de prix, dit-on. Certes, la vie humaine n’a pas de prix. Mais la liberté n’a pas de prix non plus, et c’est pourquoi des millions de jeunes Français ont jadis sacrifié leur vie pour elle. Dès lors, le fait de s’indigner parce qu’un article soulève la question – simplement soulève la question –  de la liberté au regard de la politique de confinement est un signe d’asservissement qui fait froid dans le dos. [J’ajoute, à titre très personnel, que la vie dans un monde ou des uniformes peuvent m’interdire, même temporairement, de marcher seul sur une plage ou dans une forêt ne m’intéresse absolument pas.]  Et le silence des intellectuels? Il y a-t-il encore des intellectuels dignes de ce nom en France? C’est-à-dire des hommes et femmes qui réfléchissent au-dessus de la mélasse? Le naufrage de quelques grandes plumes célèbres dans l’obséquiosité envers le pouvoir ou leur mépris de toute voix discordante, renvoyée à la vile condition « d’imbécile », me donnait à penser le contraire. Jusqu’à hier soir… Et puis hier soir, dans le Figaro, une sublime interview de Pierre Manent sur la destruction de la liberté et de la démocratie, m’a prouvé que, même s’ils se comptent sur les doigts d’une main, les intellectuels n’ont pas disparu du paysage français. Ouf…

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