Pour comprendre comment les éléments transposables façonnent les génomes et y sont maintenus au cours des générations, une étape clé est de découvrir les mécanismes à l'origine de leur intégration ciblée. Des chercheurs du laboratoire Pathologie et virologie moléculaire (CNRS/Inserm/Université Paris Diderot), en collaboration avec des chercheurs du CEA et d'un laboratoire américain, ont identifié une interaction entre deux protéines, indispensable pour l'intégration d'un élément transposable dans une zone précise du génome d'une levure. Ces résultats, publiés le 1 mai dans la revue , soulignent le rôle de ces séquences d'ADN mobiles dans l'évolution et l'adaptation des organismes, et leur intérêt pour la thérapie génique.