Auteur/autrice : Redaction

26
Jan
2016
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La COP21 accélère la croissance verte : Ségolène Royal salue 15 nouveaux partenariats franco-indiens sur les villes durables et les énergies renouvelables

Dans la foulée des engagements pris lors de la COP21, la visite officielle du Président de la République en Inde est l’occasion de concrétiser des projets pour accélérer la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Arrivée en Inde. Alliance solaire demain. Aujourd’hui, 15 accords sur transition énergétique et smart cities #COP21 pic.twitter.com/NnSsXkx20H — Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 24 Janvier 2016 Villes durables et intelligentes 1. Ségolène Royal soutient 3 (…)


Énergies renouvelables

26
Jan
2016
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Vêtements : les 6 indications à bien repérer sur les étiquettes

Vous vous apprêtez à acheter un vêtement ? Prenez le temps de bien lire les étiquettes. Que ce soit la composition, l’entretien ou l’origine du produit, elles apportent des informations essentielles pour bien faire votre choix et conserver vos achats en bon état autant que possible. Tour d’horizon des 6 mentions à avoir à l’oeil, avec la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

26
Jan
2016
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Où exporter sans risque en 2016 ?

Dans son panorama 2016, l’assureur-crédit Coface a dégradé ou placé sous surveillance négative 15 pays. Les entreprises des pays émergent en particulier sont fragilisées par la forte montée de leur endettement.

C liquez sur la carte pour l’afficher en plein écran

Croissance poussive, prix du pétrole au plus bas… Pour les exportateurs, trouver de la […]

26
Jan
2016
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17e Assises européennes de la transition énergétique

Les Assises européennes de la transition énergétique 2016 se déroulent les 26, 27 et 28 janvier 2016 à Dunkerque. Pour cette 17e édition, le grand rendez-vous des acteurs de l’énergie s’apprête à réunir près de 3000 congressistes autour de l’action des territoires en faveur de la transition énergétique. Objectif commun : l’action collective pour des territoires post-carbone en 2050 Responsables de collectivités locales, institutionnels, acteurs privés et associatifs… près de 3000 participants sont (…)


Actualités

26
Jan
2016
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Franchise Expo Paris confirme son envergure internationale

Le 35ème salon de la franchise organisé à Paris Porte de Versailles du 20 au 23 mars 2016 revendique la place de plus grand événement international dédié au secteur. Mais les organisateurs…

26
Jan
2016
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Discours du Premier ministre à l’occasion de la remise du rapport de Robert Badinter

Madame la ministre, chère Myriam EL KHOMRI,
Monsieur le président, cher Robert BADINTER,
Mesdames, messieurs,

Il y a 15 jours, nous recevions, avec la ministre du Travail, les partenaires sociaux afin de préparer le plan d’urgence qu’avec le président de la République nous voulons mettre en place pour l’emploi, la formation et l’apprentissage. Afin, aussi, de préparer la poursuite des réformes nécessaires et indispensables pour le pays.

Il y a quelques jours, j’étais à Davos, où j’ai rencontré de nombreux chefs d’entreprise du monde entier. J’ai senti une nouvelle fois qu’il y avait une profonde envie de France, cette envie d’investir dans notre pays.

Les grands dirigeants de ces entreprises saluent les atouts français, en particulier la qualité de notre main d’œuvre – et je pense, notamment, à nos ingénieurs. Ils sont séduits par notre jeunesse, sa relation décomplexée au monde, son esprit d’entreprise, sa créativité dans l’économie digitale.

Nos actions – pour plus de compétitivité, pour encourager l’innovation, assouplir, simplifier – sont reconnues. Je pense au Pacte de responsabilité et de solidarité, pour faire baisser le coût du travail ; à la loi Croissance, portée par Emmanuel MACRON, pour libérer l’activité ; au Crédit Impôt Recherche, unique au monde, pérennisé pour rester à la pointe ; et à la loi Dialogue social et Emploi, pour adapter les règles de la négociation collective à la taille des entreprises.

Mais – parce qu’il faut toujours être lucide – il y a aussi une très forte demande d’entreprises plus agiles, capables de prendre des risques, de s’adapter rapidement à un monde qui change en permanence. Et dans ce domaine, nous sommes parfois moins compétitifs qu’ailleurs en Europe. Cela nous coûte en investissements, et donc en emplois créés, chez nous, en France.
Nous devons donc aller encore plus loin.

La France a besoin de réformes. Non pas parce qu’une idéologie quelconque nous le commanderait, mais tout simplement parce que nous voulons – et les Français le veulent – de la croissance, des emplois et moins de chômage. Voilà le seul but qui m’occupe.

Réformer, c’est remettre notre économie en permanence en mouvement, en l’adaptant, pour la rendre plus dynamique, créer plus de richesses, d’opportunités, et au fond – c’est là l’essentiel, et c’est trop souvent ce qui manque – créer de la confiance et de l’espoir.

La remise de ce rapport s’inscrit dans une démarche engagée par le Gouvernement il y a plusieurs mois. Votre livre, chers Robert BADINTER et Antoine LYON-CAEN, Le Travail et la loi, avait posé au printemps dernier un constat très fort : vous écriviez que « le Code du travail se veut protecteur et rassurant, il est devenu obscur et inquiétant ».

Jean-Denis COMBREXELLE a, quant à lui, dans un rapport que nous lui avions demandé, formulé des préconisations pour renforcer le dialogue social au niveau des entreprises – et tout le monde avait salué la qualité, la pertinence de ce travail.

Le projet de loi, présenté par Myriam EL KHOMRI dans quelques semaines, se nourrira de toutes ces propositions. Il n’y aura pas d’un côté une loi Travail et de l’autre des propositions pour l’économie. Il y aura une seule loi, une seule démarche, une seule logique, cohérente, pour des salariés mieux protégés, et des entreprises plus fortes, plus compétitives.

La remise de ce rapport est un moment très important, car il ouvre la réécriture en profondeur de notre Code du travail – certes, à droit constant, Robert BADINTER vient de le rappeler – pour le rendre plus lisible, plus souple, plus adaptable à la réalité du terrain, et donc plus efficace ; pour que les entreprises et leurs salariés puissent définir les règles qui leur conviennent le mieux.

Notre conviction, avec la ministre du Travail, c’est que les acteurs du dialogue social sauront se saisir de ces nouvelles marges d’adaptation et de négociation. Car les entreprises – il ne faut pas l’oublier – ce ne sont pas seulement des chefs d’entreprise, des entrepreneurs, des patrons ; c’est une communauté qui travaille ensemble à faire aboutir un même projet. C’est le lieu où travaille la majorité des Français – des Français qui d’ailleurs plébiscitent, parmi les institutions, aux côtés des forces armées, des forces de sécurité ou de l’hôpital, les PME et les PMI. Un lieu né de l’imagination d’un entrepreneur, qui a souvent travaillé très dur pour se lancer. Un lieu où l’on développe des savoir-faire, où l’on innove ; où l’on perpétue des métiers tout en inventant l’avenir.
Inventer l’avenir, c’est-à-dire s’adapter, se transformer – et les salariés, dans notre pays, ne veulent pas le statu quo : ils savent bien que dans un monde qui change, il faut du mouvement, de la réactivité. Car il n’y a rien de pire que le conservatisme.

Et le dialogue social entre les entreprises et leurs salariés doit devenir un moteur de ce changement, de cette transformation. Il l’est dans beaucoup de pays voisins – nous pouvons le constater dans nos discussions avec les chefs d’entreprise et les représentants syndicaux.

C’est donc un moment important de la démocratie sociale que nous voulons construire, permettant aux salariés d’être effectivement protégés, tout en ouvrant, bien plus que nous ne l’avons fait encore jusqu’à maintenant, et depuis des années, le monde du travail à nos jeunes, aux chômeurs les moins qualifiés, à tous ceux qui sont exclus du monde du travail.

C’est un moment important parce qu’il est une illustration de ce que j’appelle le « social-réformisme » je pourrais aussi parler de la République sociale. C’est-à-dire réformer au service de nos valeurs : le travail, l’émancipation de l’individu, l’égalité, la protection.

Réécrire le Code du travail … Je comprends qu’une telle démarche puisse susciter des interrogations, des craintes, du scepticisme. Je veux les dissiper : dans un Code du travail simplifié, les droits des salariés seront mieux connus, mieux compris, et donc mieux appliqués.

Le rapport qui est nous est remis aujourd’hui, à Myriam EL KHOMRI et à moi-même, définit les principes sur lesquels notre droit du travail doit reposer, et fixe ainsi le cadre à l’intérieur duquel entreprises et salariés, j’y insiste, devront bénéficier de plus de souplesse.

C’est une première étape de notre démarche afin d’établir une nouvelle architecture distinguant ce qui tient des droits fondamentaux garantis à tous – des droits « humains », en effet ; ce qui peut être décidé par accord ; et les règles applicables au cas où il n’y aurait pas d’accord.

Je voudrais donc remercier l’ensemble des membres du comité pour la qualité de leur travail. Bien sûr, leur président, avec tout le prestige qui est lié à son parcours et à ses réflexions, toujours d’actualité et modernes – je veux parler de Robert BADINTER. Mais je veux aussi remercier Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE, Françoise FAVENNEC-HERY, Jean-Yves FROUIN, Alain LACABARATS, Antoine LYON-CAEN, Yves ROBINEAU, et les deux rapporteurs, Gaëlle DUMORTIER et Laurence PECAUT-RIVOLIER, qui de l’avis de tous ont fait un travail de très grande qualité.

Vous avez eu à cœur d’œuvrer dans un esprit d’équilibre et d’indépendance, dans un temps extrêmement ramassé. Vous avez veillé à la concision de votre énoncé pour ne pas multiplier les principes mais vous concentrer sur l’essentiel.

Certains de ces principes sont déjà bien ancrés dans notre culture sociale, comme l’interdiction du travail des jeunes de moins de 16 ans, la protection de la santé des salariés au travail, le droit au repos, la liberté syndicale.

D’autres doivent le devenir davantage : je pense au principe de participation des salariés – à travers leurs représentants – à la gestion de l’entreprise. Car les salariés – contrairement à ce qu’on lit parfois – sont prêts au changement, à condition de connaitre le cadre social dans lequel ce changement s’inscrit ; à condition, aussi, d’être associés à la stratégie de l’entreprise, de pouvoir mesurer les contraintes, et de partager le sens des décisions qui sont prises.

Parmi les principes que vous citez, il y a aussi – c’est le principe n°6 – la réaffirmation de la conciliation entre les convictions individuelles et l’exigence de bon fonctionnement de l’entreprise ; c’est la première réponse que nous devons apporter aux responsables d’entreprise, souvent désarmés face à certains comportements individuels. J’appelle cela le respect de la laïcité dans l’entreprise, mais je suis très respectueux de l’écriture qui a été la vôtre.

Ce travail fait une nouvelle fois la démonstration que l’on peut trouver des points d’équilibre qui soient aussi ambitieux. Ce n’est pas un secret, monsieur le président, cher Robert BADINTER : votre comité s’est accordé sur ces grands principes à l’unanimité, malgré la diversité de sa composition. C’est cela, l’esprit républicain que vous rappeliez. Et s’ils ne sont pas exhaustifs – ils n’épuisent pas les droits fondamentaux auxquels l’accord collectif ne pourra pas déroger – ils posent les fondations.

Nous intégrerons ces propositions dans le projet de loi que Myriam EL KHOMRI va préparer, en étroite collaboration bien sûr avec le ministre de l’Economie, Emmanuel MACRON, et nous travaillerons avec le Parlement pour préserver au maximum la cohérence et l’équilibre trouvés au sein de votre commission. Ces principes formeront ainsi le chapitre introductif, le préambule du Code du travail.

Le projet de loi permettra également de mettre en place la commission qui poursuivra la refondation de notre Code du travail.

Il faudra du temps, et cela va enjamber bien sûr le quinquennat en cours, mais nous avons décidé de revoir sans attendre les règles concernant le temps de travail – plus d’une centaine de pages du Code actuel – en leur appliquant, dès l’entrée en vigueur de la loi, que nous souhaitons voir voter avant l’été, la nouvelle architecture du Code. Nous voulons donner le plus de place possible à l’accord d’entreprise. Nous nous inscrivons pleinement dans la logique que votre commission propose.

Deux exemples :

  • Nous permettrons aux entreprises de moduler – par accord – le temps de travail sur une durée supérieure à un an, ce qui sera très utile aux entreprises dont les cycles de production dépassent l’année ; je pense à l’industrie automobile ou à l’industrie aéronautique.
  • Nous voulons, également, donner plus de marges de manœuvre aux accords d’entreprise en matière d’heures supplémentaires. Les accords de branche ne doivent plus empêcher chaque entreprise d’adopter ses propres règles. L’entreprise : c’est là où l’essentiel doit se passer.

Ce rapport est important car il montre qu’il faut sortir des postures. Il y a cinq ans, j’évoquais, un peu hardiment peut-être, la nécessité de déverrouiller les 35 heures. On le sait : dans ce domaine, les symboles prennent souvent le pas sur la réalité, sur ce qu’est, au quotidien, la vie des salariés.

Car la dérogation à cette durée légale n’est plus une transgression. Depuis longtemps, elle est même au cœur de ce qu’est notre économie et notre pacte social puisque, exemple parmi d’autres, et celui-ci est frappant, les Français travaillent en moyenne – c’est la durée effective – 39 heures par semaine.

Le principe 33 énoncé dans le rapport constitue selon moi, à lui seul, un choc salutaire, car il dédramatise ce sujet. Il réaffirme la nécessité d’une durée légale – « normale », écrivez-vous – du travail, et d’un droit à la compensation pour les heures supplémentaires effectuées au-delà. Le niveau de cette compensation sera inscrit dans le projet de loi – c’est tout le travail qui est mené par la ministre du Travail.

Aujourd’hui, nous avons donc, d’une certaine manière, déverrouillé l’approche du temps de travail, et ce pour le bien de tous : les salariés comme les PME. Et au fond, c’est cela qu’il s’agit de déverrouiller : les entreprises pourront fixer par accord les modalités d’organisation du temps de travail, sans remettre en cause la durée légale. Des principes ; une loi ; de la souplesse adaptée à la réalité de l’entreprise !

Laisser plus de liberté aux accords collectifs impliquait de revoir, dans le projet de loi, le droit qui s’y applique.

Il faut, d’abord, donner plus de légitimité à ces accords en privilégiant les accords majoritaires, signés par les syndicats représentant au moins 50 % des salariés. Ce seuil – et je veux y insister, car des éléments dans l’actualité le démontrent – ne doit pas pour autant être bloquant ; la ministre fera une proposition sur ce sujet dans les prochains jours.

Il faut, ensuite, donner plus de poids à ces accords collectifs majoritaires – le président l’a dit lundi dernier, et cela n’a pas été suffisamment souligné – en leur permettant de prévaloir sur le contrat de travail, dès lors qu’il permet de préserver ou de développer l’emploi. Là aussi, soyons lucides, réalistes, et faisons preuve d’imagination et de souplesse.

Il faut, ensuite, permettre à ces accords de continuer à évoluer après qu’ils ont été signés, pour en faire des outils plus flexibles et adaptables. Le professeur Jean-François CESARO fait dans un rapport remis à Myriam EL KHOMRI des propositions pour faciliter leur renouvellement et renégociation ; elles seront reprises dans le projet de loi.

Cette nouvelle souplesse, cette nouvelle flexibilité que nous voulons accorder aux entreprises grâce aux accords collectifs doit bénéficier aussi aux TPE et aux PME – et je pense en particulier à celles qui, en-dessous de 50 salariés, n’ont pas de syndicat et n’ont pas la possibilité, toujours, de signer l’accord.

Les branches professionnelles doivent pour cela jouer davantage leur rôle, qui est d’organiser la solidarité entre les entreprises d’un même secteur. Et pour être mieux structurées, plus efficaces, elles doivent être moins nombreuses. Vous connaissez notre objectif : passer de 700 à 400 branches d’ici à la fin de l’année, à 200 d’ici deux ans et à une centaine à terme – le plus vite possible. Nous comptons sur les partenaires sociaux pour aboutir à un accord de méthode sur ce sujet, que nous pourrons ainsi reprendre dans la loi. Moins de branches rendrait sans doute encore plus efficaces – et nous aurons l’occasion de rencontrer bientôt les signataires du Pacte de responsabilité à ce sujet – les engagements pris dans le cadre du Pacte.

Et les branches doivent pouvoir proposer des accords type que l’employeur de TPE pourra ensuite appliquer dans son entreprise, sans avoir à passer par un accord.

Nous réfléchissons, enfin, à la manière de donner aux TPE et aux PME plus de latitude pour adapter le droit du travail, par exemple en proposant un forfait jour aux salariés qui y consentent sans avoir à passer par un accord collectif. Cette souplesse bénéficierait notamment aux jeunes pousses, aux start-ups.

Nous donnerons aux petites entreprises plus de souplesse, mais aussi plus de visibilité. Les indemnités versées à un salarié contestant son licenciement aux prud’hommes seront pour cela plafonnées, en fonction de son ancienneté. L’objectif est de lever les réticences de certains chefs d’entreprise de TPE et de PME, qui hésitent à embaucher parce qu’ils considèrent que le risque financier est trop élevé ; il y a une crainte d’embaucher parce qu’il y a une crainte du coût qu’un licenciement peut représenter.

L’ambition du projet de loi sera, enfin, d’anticiper les transformations de notre économie, du travail, pour mieux préparer l’avenir.

Ces évolutions, nous les connaissons : des carrières plus mobiles, avec notamment des passages plus fréquents du salariat au travail indépendant. Notre rôle, c’est de permettre aux actifs cette plus grande liberté sans pour autant renoncer à être protégés.

C’est l’ambition du compte personnel d’activité, mis en place à compter du 1er janvier 2017 pour que les droits des salariés – à la formation, par exemple – les suivent tout au long de leur carrière. La négociation interprofessionnelle ouverte par les partenaires sociaux sur ce sujet est sur le point de s’achever : nous en attendons beaucoup pour préciser le contenu de ce compte et son calendrier de mise en place.

Et les travailleurs indépendants et les fonctionnaires doivent pouvoir, eux aussi, bénéficier de ce compte – des concertations sont également prévues dans ce sens.

Cette réforme est étroitement liée à la réforme du Code du travail : il n’y a pas d’entreprise plus efficace sans une réelle autonomie des droits des travailleurs, qui doivent pouvoir se former pour rester compétitifs, y compris s’ils veulent choisir une activité différente.

Préparer l’avenir, c’est également accompagner l’essor du numérique, permettre à chacun de tirer tout le parti des nouvelles opportunités, par exemple celles de l’économie collaborative. Il faut encourager la prise de risque, la prise d’initiative, ce qui veut dire : accompagner, former, permettre aux entrepreneurs d’être mieux protégés – c’est aussi l’enjeu du développement du compte personnel d’activité pour les travailleurs indépendants.

Il faudra également, dans cette perspective, poursuivre le travail engagé pour rapprocher la protection sociale des indépendants de celle des salariés.

Le développement du numérique – cette quatrième révolution industrielle que nous évoquions il y a quelques jours à Davos – réinterroge plus généralement le rapport au temps et au lieu de travail ; je pense à l’essor du télétravail, mais pas seulement. Le projet loi en préparation définira les règles globales ; mais chaque entreprise doit pouvoir définir les modalités qui lui conviennent le mieux par la négociation collective. C’est l’illustration même, me semble-t-il, de notre volonté de laisser plus de souplesse, encore une fois, aux acteurs de terrain.

Mesdames, messieurs,
Nous voulons, avec le président de la République et le Gouvernement, construire une économie plus compétitive – pour les mois qui viennent, bien sûr, mais au-delà –, mieux à même de surmonter les crises et d’anticiper l’avenir ; une économie qui donne sa place à chacun en créant davantage d’emplois, en étant capable de s’adapter au monde et à ces évolutions.

C’est le sens du plan d’urgence pour l’emploi que le président a présenté la semaine dernière pour permettre à chacun de s’orienter vers les métiers de demain, grâce à l’apprentissage, grâce à la formation professionnelle, grâce à l’implication de tous les acteurs – l’Etat, les services publics, les opérateurs, les partenaires sociaux, mais aussi, bien sûr, les régions.

C’est l’ambition de notre réforme du marché du travail. Et une vraie réforme se prépare dans le temps.

Ce doit être l’ambition, aussi, je veux le rappeler, de la négociation sur la convention d’assurance chômage, que les partenaires sociaux engageront dans quelques jours. Je les encourage à faire preuve d’audace et d’imagination, pas seulement pour réduire le déficit de l’assurance chômage, mais aussi pour permettre un meilleur retour au travail, à l’emploi.
C’est l’ambition qui doit, enfin, tous nous rassembler, au-delà des clivages politiques et syndicaux : rencontre avec les présidents de région, texte de loi présenté par Myriam EL KHOMRI dans quelques semaines … c’est l’occasion de se rassembler dans la durée. Car c’est aussi grâce à la mobilisation de tous – et je remercie encore une fois Robert BADINTER et les experts reconnus qui l’ont accompagné – que nous obtiendrons des résultats. Discours du 25 janvier 2016 Discours du Premier ministre à l’occasion de la remise du rapport de Robert Badinter

26
Jan
2016
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Un capital naturel ?

La vision d’un biologiste. Peut-on, doit-on donner une valeur à la biodiversité ? C’est une vraie question. Les écologues y rechignent pour des raisons évidentes de risques de monétarisation et de privatisation de la nature, de risques de spéculation aussi. Par ailleurs, ils se rendent bien compte que juristes et économistes doivent intervenir et modifier l’état actuel des choses : la biodiversité est-elle un bien comme les autres ? A l’évidence, non, alors comment avancer ? Le bon sens et le (…)


Actualités

26
Jan
2016
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Ouvrir des aires spéciales covoiturage dans les parkings d’hypers ou de centres commerciaux

Encourager le covoiturage avec une aire dédiée visible en parking a le double avantage, pour l’enseigne ou le site commercial qui en prend l’initiative, de servir la cause citoyenne et environnementale. Tout en créant du service et de la convivialité à échelle locale. Avec une mise de fond limitée et des effets d’image valorisants. Depuis le 6 janvier le réseau Marques Avenue/ Quai des Marques a mis ce service en place pour ses clients mais aussi ses salariés. Tandis que Barbara Blanco Comère, initiatrice privée du « Gruissan O Tour » dans l’Aude, appelle la grande distribution narbonnaise à délimiter quelques places dans ses parkings, pour ce service de covoiturage favorisant les découvertes culturelles et gustatives régionales.

26
Jan
2016
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Des aires spéciales covoiturage dans les parkings d’hypers ou de centres commerciaux : l’idée à suivre

Encourager le covoiturage avec une aire dédiée visible en parking a le double avantage, pour l’enseigne ou le site commercial qui en prend l’initiative, de servir la cause citoyenne et environnementale. Tout en créant du service et de la convivialité à échelle locale. Avec une mise de fond limitée et des effets d’image valorisants. Depuis le 6 janvier 2016, le réseau Marques Avenue/ Quai des Marques a mis ce service en place pour ses clients mais aussi ses salariés. Tandis que Barbara Blanco Comère, initiatrice privée du « Gruissan O Tour » dans l’Aude, appelle la grande distribution narbonnaise à délimiter quelques places dans ses parkings, pour ce service de covoiturage favorisant les découvertes culturelles et gustatives régionales.

26
Jan
2016
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L’industrie c’est fou : il jouait du violon imprimé en 3D

Cela pourrait faire une bonne version 2015 de la célèbre chanson « Il jouait du piano debout ». Une chose est sûre, jouer du violon imprimé en 3D, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous à L’Usine Nouvelle ça veut dire beaucoup ! Ingénieur de l’Insa Toulouse et brillant musicien, Laurent Bernadac a longtemps cherché à créer un violon électrique répondant à ses […]

26
Jan
2016
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L’équipementier automobile américain Johnson Controls fusionne avec Tyco

L’entité issue de la fusion sera domiciliée en Irlande, où est basé Tyco, un pays réputé pour sa fiscalité attrayante pour les entreprises.

L’équipementier automobile et industriel Johnson Controls a annoncé lundi qu’il fusionnerait avec Tyco, un groupe américain basé en Irlande et spécialisé dans les matériels anti-incendie et les systèmes de sécurité.
[…]

26
Jan
2016
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PATS, le début d’une juste reconnaissance ?

PATS, le début d’une juste reconnaissance ?

Depuis de nombreuses années déjà, le SNSPP-PATS-FO souhaite faire reconnaitre nos PATS en leur permettant de siéger au sein des Conseils d’Administration des Services Départementaux d’Incendies et de Secours (CASDIS).

PATS, le début d’une juste reconnaissance ?
Télécharger le communiqué au format pdfPATS, le début d’une juste reconnaissance ?Consulter le courrier de la DGSCGC datant du 11 janvier 2016 au format pdfPATS, le début d’une juste reconnaissance ?PATS, le début d’une juste reconnaissance ?

25
Jan
2016
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Martine Pinville s’est rendue en Tunisie le 19 janvier

Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, s’est rendue en Tunisie, le 19 janvier, à l’inauguration de la première édition du Festival de l’Art de Vivre et du Patrimoine aux côtés de Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat tunisienne.

25
Jan
2016
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La France veut doubler ses investissements en Inde

Michel Sapin accompagne le Président de la République en Inde, lors d’une visite de trois jours du 24 au 26 janvier. Le ministre a annoncé que les sociétés françaises investiront dix milliards de dollars (plus de 9 milliards d’euros) en Inde sur les cinq années à venir.

25
Jan
2016
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Pourquoi la visite de François Hollande en Inde doit réjouir les industriels français

Le chef de l’Etat et sa délégation (cinq ministres et 40 chefs d’entreprise), en Inde jusqu’au 26 janvier, s’adonnent à un marathon de signatures d’accords. Neuf concernent les industriels français. Des rafales aux transports ferroviaires, en passant par les EPR, le point sur les enjeux industriels de ce voyage officiel.

Crédits: Présidence de la République C. […]

25
Jan
2016
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Comment le port de Marseille-Fos tire son épingle du jeu

Premier port français et second méditerranéen, Marseille-Fos a connu une progression globale de son trafic de 4,1% en 2015, répartie presque également entre les différents secteurs. Avec une forte augmentation…

25
Jan
2016
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Piriou, candidat au rachat du chantier STX de Lanester

Le groupe Piriou a officialisé son offre de rachat du chantier STX de Lanester, dans le Morbihan, alors que les Constructions mécaniques de Normandie sont également intéressées. Piriou, dont le site historique de Conc…

25
Jan
2016
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L’Europe de la cybersécurité est en marche

Les industriels comme les agences nationales de cybersécurité militent pour harmonisation des règles entre les différents pays européens afin de protéger plus efficacement leurs actifs critiques. Au Fic, le salon international de la cybersécurité qui se tient à Lille, le mouvement a été amorcé.

L’Europe de la cybersécurité avance. Aussi bien sur le plan industriel […]

25
Jan
2016
Posted in Non classé

La production mondiale d’acier a baissé en 2015, après cinq ans de hausse

La production mondiale d’acier a baissé en 2015 de 2,8% après cinq années consécutives de hausse portée par le développement chinois. Elle reste largement dominée par la Chine (49,5% de la production globale), qui voit même sa part augmenter légèrement, selon les chiffres publiés le lundi 25 janvier par la Fédération mondiale de l’acier (Worldsteel).
La baisse de prix du […]

25
Jan
2016
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Entretien avec Laurent Wauquiez, président de région Auvergne, Rhône-Alpes

Manuel Valls, Premier ministre, recevra Laurent Wauquiez, président de région Auvergne, Rhône-Alpes
mardi 26 janvier 2016 à 09h30

à l’Hôtel de Matignon.

A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 09h00 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr

Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse 2015 et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Pas de tour d’images.
Contacts :
01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions du 25 janvier 2016, Entretien avec Laurent Wauquiez, président de région Auvergne, Rhône-Alpes

25
Jan
2016
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Whirlpool : Piero Pracchi pour s’occuper du marketing pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique

Directeur marketing Royaume-Uni d’Indesit depuis 2014, Piero Pracchi vient d’être nommé directeur « brand & digital » de Whirlpool EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).

25
Jan
2016
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PSA Peugeot Citroën crée au Maroc un "OpenLab" sur le véhicule du futur en Afrique

Le constructeur français PSA qui doit ouvrir une usine au Maroc d’ici à 2019 lance un laboratoire d’innovation ouvert centré sur les énergies vertes et le véhicule électrique en Afrique avec plusieurs universités et écoles d’ingénieurs dont Centrale Casablanca ou l’Insa de Fès..
Une présence qui s’affirme dans le royaume chérifien…

PSA Peugeot Citroën a engagé ce lundi 25 […]

25
Jan
2016
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Les défis qu’Airbus Helicopters doit relever pour 2016

Confronté à une sévère baisse de régime du secteur pétrolier et à des retards dans des contrats militaires, l’hélicoptériste a connu une année 2015 difficile.

H160 Air…

25
Jan
2016
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La justice approuve les expulsions à Notre-Dame-des-Landes

Nouveau coup dur pour les opposants au futur aéroport nantais situé à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le tribunal de grande instance de Nantes a confirmé l’expulsion, dans les deux mois, des derniers récalcitrants : quatre agriculteurs et onze familles. Mais l’évacuation des occupants illégaux nécessitera un important dispositif policier.

Le juge de […]

25
Jan
2016
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La Peugeot 308 double la Toyota Yaris pour le titre de la voiture la plus produite en France

Avec 243 000 exemplaires assemblés en 2015, la Peugeot 308 remporte le titre de véhicule le plus produit en France. La Toyota Yaris, tenante du titre depuis 2012, prend la deuxième place.

Et la voiture la plus produite en 2015 est… la Peugeot 308 ! Au total l’an dernier, 243 000 exemplaires de la compacte sont sortis de l’usine PSA de Sochaux (Doubs), selon le […]

25
Jan
2016
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Discours du Premier ministre – Commémoration de Yitzhak Rabin

Hôtel de Ville de Paris

Madame la Maire de Paris, chère Anne HIDALGO,
Madame l’ambassadrice d’Israël en France,
Mesdames, messieurs les élus,
Monsieur le président du CRIF,
Monsieur le président du Consistoire,
Mesdames, messieurs les présidents d’associations,
Monsieur le député, cher Isaac HERZOG,
Cher Nissim ZVILI,
Cher Bernard-Henri LEVY,
Mesdames et messieurs,

« Ne dis pas que le jour va venir. Fais advenir le jour ».

Ces mots, ces paroles – rappelées il y a un instant –, si justes et si belles, sont celles du Chant de la paix, entonné en cœur il y a 20 ans, quelques instants avant d’Yitzhak RABIN ne tombe sous les balles.

Ces mêmes mots – qui l’avaient guidé durant toute sa vie – ont, lors des obsèques, accompagné les pleurs de sa famille, de ses amis, de tout un peuple, de tous ceux qui, avec lui, avaient espéré. Et ce jour-là, le monde entier a porté son regard de chagrin vers Jérusalem. Et du monde entier, nombreux sont venus jusqu’au mont Herzl, le mont du souvenir, pour dire un dernier adieu à l’homme qui avait voulu, au fond, inventer un nouvel avenir.

20 ans après, ces mots résonnent encore dans le cœur de ceux qui ne se résignent pas. Ils sont ce précieux héritage que nous a légué Yitzhak RABIN.

Vous l’avez dit les uns et les autres, Yitzhak RABIN fut beaucoup : bâtisseur, comme tant d’autres, d’une Nation, aux premiers instants d’Israël ; défenseur – car soldat –, par les armes, de son peuple. Il sut aussi, aux plus hautes responsabilités de l’Etat, tracer une voie au cœur d’une période tumultueuse et d’une région tourmentée.

Oui, RABIN fut beaucoup.

Il reste, surtout, l’incarnation même de l’engagement. Pas seulement de l’engagement politique : un engagement absolu, passionné – d’abord bien sûr pour l’Israël.

Il reste le synonyme d’une intransigeance – son beau visage, son regard, sa voix, le rappellent. Mais d’une intransigeance réaliste, c’est-à-dire à la fois sûre de son droit et en même temps bien consciente du droit des autres.

Il reste pour nous ce qu’il y a sans doute de plus noble dans l’action publique : savoir exercer des responsabilités sans céder à la facilité du moment, sans plier sous le poids des contestations – aussi bruyantes et violentes soient-elles. C’est cette force qui fait le caractère des grands hommes ou des grandes femmes d’Etat.

Yitzhak RABIN fut de ceux-là ; de ceux qui savent interroger leurs propres convictions, composer avec les difficultés, prendre le risque d’un dépassement, d’une main tendue malgré la lourdeur du bras.

Je me souviens – je m’en souvenais ce matin en préparant cette rencontre – de cette affiche qu’avec d’autres j’avais fait réaliser pour le Parti socialiste. C’était en 1993. Sur fond bleu, il y avait simplement deux mains, celles de RABIN et d’ARAFAT, qui se serrent. Et ces mots, « Shalom » et « Salam », pour appeler à la paix, maintenant et pour toujours.

C’est pour cette volonté de réconciliation – que personne n’espérait, et que tout le monde attend encore aujourd’hui – qu’Yitzhak RABIN a été pris pour cible. C’est pour cela qu’il a été assassiné par un de ses compatriotes extrémistes, alimenté par un discours de haine qui surgissait dans le débat politique à l’époque.

Mais c’est aussi pour cela qu’il a reçu le prix Nobel de la paix, avec Yasser ARAFAT et avec son ami rival, Shimon PERES, vers qui ce soir vont aussi toutes nos pensées.

Rendre hommage à Yitzhak RABIN, c’est saluer ce symbole de l’intransigeance et du courage, ce « grand général » devenu un des premiers « soldats de la paix ». C’est aussi, inévitablement, mesurer le temps qui nous sépare des accords d’Oslo. Depuis, l’amertume a pris le dessus ; la désillusion a succédé à l’espoir. La paix que l’on envisageait alors, et qui semblait enfin à portée de main, a pris ses distances – et nous avons tous, pourtant, ce souvenir de cette cérémonie incroyable à la Maison Blanche. Peut-être est-ce à ce moment-là, avec cet assassinat, que nous avons changé de siècle.

Que d’occasions manquées depuis ! Et que d’espérances fanées !

20 ans plus tard, notre monde est un monde instable, un monde en guerre, dans lequel le terrorisme, le fanatisme islamiste font des ravages. Ils tuent dans les rues de Paris, d’Istanbul, de Bamako ou de Tel-Aviv.

Dans ce monde, les Juifs sont encore et toujours pris pour cible, victimes d’un antisémitisme virulent qui se dissimule derrière la haine d’Israël et derrière l’antisionisme. La haine d’Israël, l’antisionisme et l’antisémitisme ne font qu’un. C’est la même chose. Ils frappent au Proche-Orient, ils frappent aussi l’Europe – Anne HIDALGO le rappelait tout à l’heure, elle qui, maire de Paris, a été en première ligne face à ces événements tragiques que nous avons connus en 2015.

Et je le dis à mon tour : la France met toute sa force pour protéger les Juifs de France, pour faire que les Français juifs – qui sont légitimement attachés à la terre d’Israël, comme ils aiment leur pays, la France – regardent toujours la France comme leur mère patrie.

Et la France mettra aussi toute sa détermination pour faire vivre ces liens d’amitié si forts qui existent depuis si longtemps entre la France et Israël. Parfois, on s’interroge, et on m’interroge : pourquoi ce lien particulier avec Israël ? Ce lien particulier est unique ; pourquoi ?

Parce que nous sommes deux Nations sœurs qui, chacune à notre manière, parce que nous savons le poids de l’histoire, portons une part de l’universel.

Bien sûr, notre amitié est exigeante et honnête. Elle ne cessera jamais, je l’espère, de nous faire avancer.

Et avancer ensemble, nous devons le faire en suivant l’horizon qu’avait esquissé Yitzhak RABIN. Cet horizon, c’est celui d’une paix durable au Proche-Orient, établie entre deux Etats, Israël et la Palestine, aux frontières sûres et reconnues, deux Etats vivant côte à côte dans la sécurité. Deux peuples enfin prêts – et pourtant si loin – à dépasser les antagonismes et à bâtir un avenir commun. C’est pour cette solution que nous, vieux pays d’Europe, qui connaissons si bien le prix de la guerre et qui connaissons aussi la force de la réconciliation, ne cesserons de plaider.

« Nous avons réussi des choses impossibles ; nous avons moins bien réussi des choses possibles », avouait RABIN. Ce message, la France ne l’a jamais oublié. Il nous oblige.

Alors, la France, par l’action du président de la République et de sa diplomatie, est là ; prête à aider, à faciliter, à réconcilier, à alerter quand les impasses se dressent et empêchent le dialogue d’avancer.

La France est là, aujourd’hui, plus que jamais, contre tous ceux qui d’une manière ou d’une autre se mettent sur la route de la paix. Contre ceux, bien sûr, qui terrorisent ! Ceux, également, qui font le choix de la violence. Ceux, aussi, qui boycottent ! Car Israël est une démocratie. Et la France ne boycotte pas les démocraties. Elle ne boycottera jamais l’intelligence et la création.

Mesdames et messieurs,

Isaac HERZOG m’a fait plaisir en rappelant ces mots de CLEMENCEAU, dans son discours à Verdun en 1919, soulignant qu’il était bien plus dur de faire la paix que de faire la guerre. Ces mots n’ont rien perdu de leur pertinence et de leur actualité.

Reconstruire la paix, « faire advenir le jour », c’est ce chemin qu’Yitzhak RABIN à son tour avait choisi. Un chemin tortueux, exigeant, semé d’embûches ; mais le seul chemin qui vaille. Sans perdre notre cap, sans céder à la résignation, c’est ce chemin que nous tous nous devons, à sa suite, continuer d’emprunter.

Vive la paix !

Vive Israël !

Vive la France !

Et vive l’amitié entre Israël et la France ! Discours du 25 janvier 2016, Commémoration de Yitzhak Rabin

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