Auteur/autrice : Redaction
Numérique : des chercheurs nantais développent avec Netflix une nouvelle technologie d’encodage vidéo pour smartphone
Des chercheurs du Laboratoire des sciences du numérique de Nantes (Université de Nantes/CNRS/Centrale Nantes/IMT Atlantique) ont collaboré avec la société Netflix pour le développement d’un nouveau système d’encodage permettant de préserver la qualité d’une vidéo transmise et visionnée sur smartphone, même à très bas débit. Cette nouvelle technologie, présentée par le vice-président innovation de Netflix en personne, a été l’une des annonces phares du dernier Mobile World Congress 2017 (MWC) de Barcelone, le plus grand rendez-vous du monde dédié à la téléphonie mobile.
« Les Big Data à découvert »
Ouvrage collectif sous la direction de Mokrane Bouzeghoub et Rémy Mosseri
Préface d’Alain Fuchs, président du CNRS
Parution le 16 mars chez CNRS Editions
350 pages – 39 €
McCormick investit le rayon épicerie du monde avec Thaï Kitchen
Des produits et des solutions prêts à l’emploi pour cuisiner thaï, soit une gamme de 21 produits proposés par la marque Thaï Kitchen dans le rayon cuisine du monde de la GMS. « L’objectif est de rendre accessible la cuisine thaïe avec une offre de produits naturels et des solutions pratiques et faciles à mettre en œuvre », indique Nicolas Sepulchre, chargé du développement des nouveaux marchés en France pour McCormick. Les prix recommandés oscillent entre 2,40 € pour une sauce de 200 ml à 4,95 € pour un kit curry (riz+pâte de curry+lait coco), en boîte carton de 600 grammes.
Tutoriels décalés
Une nouvelle compréhension des échanges gazeux pulmonaires
Comment se déroulent les échanges gazeux dans les poumons ? Les recherches menées par Bernard Sapoval, directeur de recherche émérite du CNRS, et Min-Yeong Kang, post-doctorant, au Laboratoire de physique de la matière condensée (LPMC – École polytechnique/CNRS) démontrent que l’interprétation traditionnelle de la quantification des échanges dans le poumon humain est erronée. Ces travaux ont déjà fait l’objet de deux publications scientifiques.
Intermarché réalise un buzz phénoménal avec sa nouvelle publicité
Plus de 5 millions de vues via Facebook, deux millions via Twitter… Pour une publicité passée seulement une seule fois à la télé ! Retour sur le buzz hallucinant que provoque la publicité atypique d&rs…
Découverte d’un marqueur du réservoir du VIH : une nouvelle piste pour éliminer le virus
Des chercheurs français ont identifié un marqueur qui permet de différencier les cellules « dormantes » infectées par le VIH des cellules saines. Cette découverte permettra d’isoler et d’analyser ces cellules réservoirs qui, en hébergeant silencieusement le virus, sont responsables de la persistance du virus même chez les patients sous traitements antirétroviraux, dont la charge virale est indétectable. Elle ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques par le ciblage des cellules infectées. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme stratégique de l’ANRS « Réservoirs du VIH ». Ils sont issus d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale), et font l’objet d’une publication dans la revue Nature le 15 mars 2017. Un brevet, en propriété CNRS, a été déposé sur l’utilisation diagnostique et thérapeutique du marqueur identifié.
L’impression 3D se met aux composites au salon JEC World
Sur le salon des matériaux composites JEC World, qui se tient du 14 au 16 mars à Paris Nord Villepinte, le mariage entre l’impression 3D et les composites donne naissance à des innovations étonnantes. Tour d’horizon. D’un côté de nouveaux matériaux plus légers et résistants, de l’autre une technologie de […]
Costco: top départ des recrutements en magasin
A deux mois de l’ouverture, l’enseigne Costco a lancé durant trois jours un immense job-dating à Villebon-sur-Yvette, dans l’Essonne, afin de recruter 200 personnes pour des postes d’opticiens, d’aides commis, de commis de caisse et de logistique ainsi que des monteurs de pneus, entre autres. Des offres qui attirent, notamment au vu des salaires proposés.
Engie passe à l’offensive dans la voiture électrique et l’autoconsommation
Engie continue à déployer ses offres d’énergies vertes. Celles-ci portent cette fois sur le sujet du véhicule électrique et de l’autoconsommation. En octobre dernier, Isabelle Kocher, directrice gén…
« Le modèle de la franchise permet un pilotage plus fin des magasins » Franck Mathais, La Grande Récré
Pour la troisième année consécutive, La Grande Récré s’exposera sur le prochain salon Franchise Expo Paris du 19 au 22 mars 2017. L’enseigne du groupe Ludendo continue son virage stratégique vers …
Réunion de ministres et secrétaires d’Etat présidée par Bernard Cazeneuve
M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, recevra les ministres et secrétaires d’État, jeudi 16 mars 2017 à 16h30, à l’Hôtel de Matignon.
A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 16h00 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant jeudi 16 mars 2017, 12h00.
Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 26_03_17_Réunion de ministres et secrétaires d’Etat présidée par Bernard Cazeneuve
Discours au Conseil économique, social et environnemental
Discours de M. Bernard Cazeneuve, Premier Ministre
au Conseil économique, social et environnemental
Mercredi 15 mars 2017
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Président du Conseil économique, social et environnemental,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les Conseillers,
Je vous remercie, cher Patrick Bernasconi, de m’avoir invité à venir prendre la parole ici, devant la troisième Assemblée de la République, un mois tout juste après le Président de la République.
J’ai tenu à marquer ainsi l’attachement et l’estime que le gouvernement porte à cette maison du dialogue qu’est le Conseil économique, social et environnemental.
Mais bien d’autres éléments tangibles témoignent de l’importance que les autorités de l’Etat accordent à ce dialogue avec les représentants du monde du travail et de la société civile.
Depuis le début de votre mandat il y un peu plus d’un an, le gouvernement vous a saisis à de nombreuses reprises, comme vous venez de le rappeler : 7 fois en 2016 et déjà 2 fois depuis le début de cette année.
J’ai demandé au Secrétaire général du gouvernement d’élaborer la synthèse des suites données à vos recommandations. J’ai pu vous remettre, il y a quelques jours, ce document qui montre que nous avons su prendre appui sur vos travaux pour faire évoluer la loi et réformer notre pays.
Je pense notamment aux avant-projets de lois dont votre assemblée a été saisie. Vous avez ainsi rendu un avis relatif à l’avant-projet de loi sur les territoires de montagne, en soulignant notamment l’importance que présentaient les questions liées à l’accueil, au logement et à la protection sociale des travailleurs saisonniers. La loi a pu ensuite faire droit à ces préoccupations.
L’avis du CESE relatif à l’avant-projet de loi sur l’égalité réelle dans les Outre-mer a montré votre volonté de vous associer à l’ambition que le Gouvernement portait au travers de ce texte et de la conforter.
Je pense également aux travaux que vous avez consacrés aux questions européennes, alors que nous allons célébrer, dans quelques jours, les 60 ans du traité de Rome.
Le gouvernement a demandé votre avis sur la construction d’un socle européen des droits sociaux fondamentaux. Et cet avis a largement inspiré la contribution que la France a remise à la Commission européenne sur ce sujet fondamental pour l’avenir de l’Europe et pour sa cohésion.
De la même manière, vos travaux sur le travail détaché, qui sont un peu plus anciens, ont eux aussi permis d’éclairer la décision publique sur ce sujet complexe. Ils ont inspiré les nombreuses dispositions législatives que nous avons prises ces dernières années pour lutter contre la fraude au détachement.
Mais au-delà des saisines formelles du gouvernement, le CESE joue un rôle fondamental pour éclairer les pouvoirs publics sur les grands enjeux de notre temps. L’ensemble de vos travaux nourrit ainsi notre réflexion et la réflexion des parlementaires.
Je pense par exemple aux travaux que vous avez conduits sur des sujets majeurs tels que la justice climatique, la transition numérique ou l’équilibre des relations commerciales dans le secteur alimentaire.
Je ne peux évidemment pas me montrer exhaustif dans cette énumération. La synthèse élaborée par le Secrétariat général du gouvernement à ma demande sur les suites données par le gouvernement à vos recommandations compte pas moins de 25 pages, ce qui permet de mesurer toute l’étendue de votre influence.
Vous avez pour votre part souligné, monsieur le Président, l’importance toute particulière de l’avis que le CESE a rendu, à la demande du gouvernement, sur le développement de la culture du dialogue social.
Je sais comme vous que le contexte de l’élection présidentielle se prête à la remise en cause du rôle et de la place du dialogue social dans notre pays. Au sein d’une certaine famille de pensée, on oppose volontiers, un peu hâtivement, les exigences de ce dialogue à celles de l’efficacité économique. Il faut cependant rappeler que l’Europe compte de grandes nations bâties sur le dialogue social et qui ont fait la preuve de leur efficience économique. Il est donc possible de concilier le souci légitime de l’efficacité, l’exigence de cohésion sociale et la prise en compte des questions environnementales. Je dirais même que ces trois objectifs seront d’autant plus à portée de main qu’ils seront poursuivis de façon coordonnée. C’est pourquoi la France doit continuer à faire partie des pays qui placent le dialogue des partenaires sociaux au cœur de leur fonctionnement collectif.
Vous venez de me faire part, monsieur le Président, de votre projet d’ouvrir encore votre Conseil et d’écouter la parole des Français à travers un mécanisme de pétition citoyenne. Je ne peux que souscrire à cette idée qui enrichira le débat public et bénéficiera à la vie démocratique dans notre pays.
Mais un tel mécanisme n’a pas vocation, bien entendu, à remettre en cause le rôle des corps intermédiaires dans notre démocratie. Car ce sont aussi les organisations syndicales et patronales, les associations, les mouvements qui sont ici représentés, qui permettent à notre démocratie de demeurer vivante et de fonctionner de façon aussi apaisée que possible.
Ce que représente votre Assemblée, c’est au fond la recherche de la cohésion sociale ; c’est la volonté de surmonter les désaccords et les contradictions qui peuvent exister au sein de notre société ; c’est la capacité de la faire progresser à travers le dialogue, dans le respect de l’autre et par la recherche du compromis.
Dans cette perspective, je voudrais m’arrêter un instant sur le rôle que tient la maîtrise de la langue française pour le bon fonctionnement de notre pacte national.
Car la maîtrise de la langue française n’est pas seulement une compétence scolaire ou professionnelle ; elle est aussi une compétence sociale, indispensable à l’exercice de la citoyenneté. Sous la Convention, le comité de l’Instruction publique avait ainsi proposé, sur le rapport de BARRERE, de nommer un instituteur de langue française dans toutes les communes des départements où l’on parlait un idiome étranger.
En effet, la langue participe de la construction de l’identité des personnes et du sentiment d’appartenance à la collectivité nationale. Langue de la République, la langue française doit être la langue de l’intégration. C’est par la maîtrise de la langue que les habitants de ce pays participent à la vie sociale et s’intègrent dans le monde du travail. C’est par la langue qu’ils s’imprègnent de la connaissance de la société française, qu’ils se familiarisent avec ses valeurs et avec sa culture.
A l’inverse une faible maîtrise du français risque de conduire, on le sait, à l’exclusion et au repli sur soi. C’est pourquoi tous les enfants de la République doivent se sentir pleinement à l’aise avec la langue française et tous les adultes résidant dans notre pays doivent être en capacité d’approfondir leur maîtrise du français.
Pour autant je ne crois pas que la France doive interdire à des ressortissants d’autres pays, et en particulier aux ressortissants des autres pays européens, de venir travailler sur son sol au prétexte qu’ils ne maîtrisent pas parfaitement sa langue.
Vous savez que certaines collectivités ont récemment pris des mesures en vue d’exclure des marchés publics les entreprises dont tous les salariés ne parlent pas le français, ou qui ne disposent pas d’un traducteur à titre permanent. Leurs élus ne font cependant pas mystère de ce que ces clauses ne sont pas inspirées par l’amour de notre langue, mais par l’objectif de faire obstacle à la concurrence d’entreprises étrangères faisant appel à des travailleurs détachés. Et ils ont peine à cacher qu’ils espèrent en tirer un profit électoral.
Comme vous le savez, mon gouvernement, comme ceux de Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault auparavant, lutte avec une très grande fermeté contre les fraudes au travail détaché. Les préfets ont encore récemment fermé sur ce motif plusieurs importants chantiers, par exemple en Bretagne et en Rhône-Alpes-Auvergne. A notre initiative et, comme je l’ai dit, avec votre concours, une négociation a été engagée afin de réviser la directive de 1993 sur les travailleurs détachés en encadrant davantage les conditions de leur séjour.
Je crois donc être bien placé pour vous dire que l’on peut, en cette matière, lutter contre les fraudes et contre les excès sans prendre, au mépris du droit et par pur calcul électoraliste, des mesures ouvertement discriminatoires à l’égard d’entreprises étrangères et qui seront infailliblement condamnées comme telles par n’importe quel tribunal.
J’ajoute que ces mesures sont en outre inutiles au regard de l’objectif de sécurité des chantiers, puisque le code du travail prévoit déjà des dispositions beaucoup plus précises pour y répondre. Elles constituent donc une provocation gratuite, contraire aux intérêts de la France – et contraire aussi, bien entendu, aux intérêts des 150 000 salariés français qui sont aujourd’hui détachés dans un autre pays européen et qui risquent d’être pénalisés par des mesures de rétorsion à la suite de ces initiatives irresponsables.
Nous ne devons pas utiliser la langue comme un simple prétexte pour ériger des barrières contre nos voisins. Je sais que les partenaires sociaux qui sont ici représentés, les organisations syndicales comme les organisations d’employeurs, partagent avec moi cette conviction.
En revanche, l’apprentissage du français constitue, bien entendu, un enjeu majeur pour ceux qui arrivent en France et qui souhaitent s’y établir de façon durable. C’est là une des clés de leur intégration et c’est pourquoi nous avons considérablement renforcé, avec la loi du 7 mars 2016 sur le droit des étrangers, la formation linguistique à laquelle ont accès les primo-arrivants dans le cadre de leur « contrat d’intégration » – ainsi, du reste, que leur formation aux valeurs de la République.
Ce souci doit nous guider autant à l’égard des enfants de familles étrangères que de leurs parents. On sait du reste que ce sont bien souvent les enfants, dans les familles non francophones, qui apportent dans leur foyer la langue apprise à l’école ; et que les parents, réciproquement, s’astreignent à parler suffisamment le français pour communiquer avec les enseignants afin de s’assurer de la réussite scolaire de leurs enfants.
Au demeurant l’enjeu principal dans ce domaine, et dont on parle moins, malheureusement, réside sans doute dans la nécessité d’apporter une aide efficace aux 6 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans la maîtrise de leur propre langue. Car c’est bien de nos concitoyens qu’il s’agit, et non de travailleurs étrangers. Un jeune Français sur dix, lors des tests passés durant les journées « défense et citoyenneté », est en effet en difficulté de lecture. Et des études plus fines montrent que ces difficultés dans la maîtrise de la langue peuvent concerner tous les âges et toucher des personnes issues de milieux professionnels et sociaux très différents.
Nous savons que ces difficultés se nouent souvent dès l’enfance. C’est pourquoi l’apprentissage du français a constitué l’une des priorités placées au cœur de la loi de 2013 sur la refondation de l’école. Les nouveaux programmes de l’école maternelle et de l’école élémentaire s’attachent ainsi à renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux, à commencer par la lecture et l’écriture. Le gouvernement a également encouragé la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, qui facilite la maîtrise précoce de la langue et contribue à renforcer l’égalité des chances tout au long du parcours scolaire.
A l’âge adulte, la maîtrise du français est aussi un enjeu essentiel pour l’accès à l’emploi. Un demandeur d’emploi sur dix est en situation d’illettrisme. Car même pour exécuter des tâches qui peuvent paraître simples, il faut désormais au moins savoir lire aisément une notice, une consigne, un tableau, et savoir rédiger des messages, même brefs.
Nous savons aussi que, dans le monde du travail, il peut arriver que certaines personnes désapprennent à lire et à écrire si elles n’ont pas eu souvent l’occasion de mettre ces compétences en pratique. Le jour où leur travail évolue, ou lorsqu’elles doivent changer d’emploi, elles se trouvent ainsi en très grande difficulté.
Le combat contre l’illettrisme est donc à la fois une exigence de solidarité à l’égard de ceux qui en souffrent et une nécessité sociale. Je veux saluer le travail courageux et opiniâtre mené depuis des années sur ce terrain par les associations, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux, avec ou sans le soutien de l’Etat.
Mais l’importance des besoins en cause nous a portés à considérer que nous ne pouvions plus nous contenter d’une telle construction empirique, qui présente nécessairement des lacunes, des chevauchements et des zones d’ombre. Ces actions éparses doivent être davantage coordonnées et ce réseau informel doit gagner en cohérence.
La France devait donc se doter d’une politique de la langue française qui soit à la hauteur de ces besoins. Nous avions besoin d’une impulsion nouvelle et c’est pourquoi le Gouvernement a décidé la création d’un délégué interministériel à la langue française pour la cohésion sociale.
Cette institution nouvelle devra couvrir les nombreux champs concernés par la maîtrise de la langue française : le monde du travail, où l’illettrisme doit absolument reculer ; la formation des personnes étrangères non francophones, pour lesquelles l’apprentissage de notre langue est un puissant facteur d’intégration ; ou encore l’apprentissage du français dans les collectivités ultramarines.
J’ai confié cette mission à Thierry Le Paon, dont nous connaissons tous ici l’intérêt qu’il a porté de longue date à ces questions, et que je remercie chaleureusement. Il aura notamment pour mission d’élaborer un plan national pour la maîtrise de la langue française ; et il devra nouer, pour le mettre en œuvre, tous les partenariats nécessaires entre l’Etat et les collectivités territoriales, les partenaires sociaux, les établissements publics et le secteur associatif. Je sais comme vous qu’il possède la compétence, l’expérience et la passion nécessaires pour assumer cette tâche considérable.
La langue n’est pas en France un simple outil de communication. Elle est un élément de notre patrimoine auquel chaque Français est viscéralement attaché, comme le montrent les polémiques que provoquent de façon inévitable toute tentative de réforme de l’orthographe. Elle a été l’un des ciments de l’unité nationale, bien que nous sachions aujourd’hui qu’elle peut coexister paisiblement avec les autres langues de France dont nous avons appris à apprécier la richesse. Elle est aussi un trésor que nous partageons avec les 270 millions de locuteurs francophones aujourd’hui présents sur les cinq continents – ils étaient cinq fois moins nombreux lorsque Rivarol écrivait son « Discours sur l’Universalité de la langue française. » Elle est enfin inséparable du message universel de la France « outil merveilleux trouvé dans les décombres de la colonisation » comme le disait Senghor.
Il n’est donc pas, dans la République, de mission plus belle, cher Thierry Le Paon, que de veiller à faire prospérer cette grande passion nationale : l’amour de la langue française.
Monsieur le président Bernasconi,
Mesdames et messieurs les Conseillers,
Je voudrais vous dire pour conclure avec une certaine solennité que nous avons besoin de lieux tels que le Conseil économique, social et environnemental pour éclairer le débat public, pour dialoguer, pour construire ensemble une société meilleure, parce que rassemblée et apaisée.
Par vos travaux, vous montrez que la voie du dialogue est féconde et utile. Nous allons continuer à travailler étroitement ensemble pendant les deux mois à venir, comme nous le faisons depuis cinq ans. Nous le devons aux Français et nous le devons à notre pays car nous sommes tous animés ici par l’amour de la France et de la République.
Je vous remercie.
15.03.2017 – Discours de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, – Déplacement au CESE
Plantation de l’arbre de M. Bernard Cazeneuve
Plantation de l’arbre de M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, dans le jardin de l’Hôtel de Matignon, jeudi 16 mars 2017 à 16h00
M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, procèdera à la plantation de « l’arbre du Premier ministre », comme le veut la tradition républicaine initiée par Raymond Barre.
Il a choisi un magnolia kobus ou magnolia de Kobé, originaire du Japon mais marqué dans une pépinière de région parisienne. C’est l’un des premiers de magnolia à fleurir au printemps.
Cet arbre sera situé sur la grande pelouse de Matignon, sur la partie du jardin la plus contemporaine dessinée par Achille Duchêne au début du XXe siècle.
A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 15h30 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant jeudi 16 mars 2017, 12h00.
Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 2017-03-16 Note aux rédactions de Bernard Cazeneuve – Plantation de l’arbre à Matignon
Hénaff résiste sur un marché en berne
La société familiale bretonne Hénaff a généré un chiffre d’affaires stable en 2016. Elle s’appuie sur ses piliers pour résister face à la pression des distributeurs et des consommate…
PSA mise sur l’utilitaire pour continuer à croître en Amérique latine
Le groupe PSA a annoncé un partenariat avec des acteurs locaux pour assembler les nouveaux Peugeot Expert et Citroën Jumpy en Uruguay. Objectif: s’affirmer davantage en Amérique latine. En se mariant avec Opel, le groupe PSA n’a pas oublié l’un des piliers de son plan stratégique « Push to Pass », l’internationalisation. Et a bien […]
Le cyclone Enawo affaiblit la production de vanille à Madagascar
Environ 30% des cultures malgaches de vanille auraient été affectées par le passage du cyclone Enawo, qui a provoqué la mort d’au moins 78 personnes. Les prix étaient déjà orientés à …
Quand Tropicana envoie des bouquets confectionnés par Bloom’s
Tropicana, marque de pur jus de Pepsico, fait gagner des box contenant un bouquet de fleurs et une petite bouteille de jus, cela sur deux réseaux sociaux, Facebook et Instagram.
Lire l’article
EDF EN et Arkolia Energies vont développer 84 MW sur deux parcs éoliens dans l’Aveyron et la Lozère
EDF EN et l’opérateur héraultais Arkolia Energies s’allient pour développer, construire et exploiter deux fermes éoliennes, initiées par Idex, en région Occitanie : 57 MW en Aveyron et 27 MW en Loz&…
Pourquoi l’Ovni Flyboard Air est-il interdit de vol ?
Franky Zapata, inventeur du Flyboard Air, devrait cesser ses tests de vol suite à une convocation de la Gendarmerie des transports aériens. Son appareil n’est pas homologué. Mais sans test, il ne peut pas développer sa…
Le snacking fait son show
La 18 ème édition du Sandwich & Snack Show se tient à partir de ce mercredi 15 mars Porte de Versailles à Paris. Pendant deux jours, les professionnels de la restauration hors-domicile pourront découvrir les inn…
Laurent Kleitman prend la tête de la division Beauty Consumer de Coty
Coty a annoncé la nomination de Laurent Kleitman en tant que président de la division Consumer Beauty. Il remplace à ce poste Esi Eggleston Bracey, qui quitte le groupe pour des raisons personnelles. Lire l’article
Des produits alimentaires de moins bonne qualité dans les assiettes d’Europe de l’Est ?
La qualité différenciée de certains produits alimentaires s’est invitée à la table du Conseil européen. Des pays d’Europe de l’Est, Hongrie et Slovaquie en tête, affirmant que certains produits alimentaires vendus chez eux sont de moins bonne qualité que ceux vendus à l’Ouest. La question relative à la […]
Le CEA, l’Inria, Mines-Télécom et l’IRT System X lancent Digitec, le guichet unique de l’innovation numérique pour les industriels
Paris-Saclay va se doter d’un pole numérique baptisé Digitec. Plus de 1500 chercheurs et ingénieurs issus principalement du CEA List, de l’Inria, de Télécom ParisTech et de l’IRT System X mettront à disposition des industriels une chaîne complete de la recherche et de l’innovation dans le numérique. L’objectif est clair : […]
New York : L’Oréal aux côtés d’Anne Hildago pour soutenir l’initiative Women4Climate
L’Oréal est partenaire fondateur de Women4Climate, qui vise à accompagner et former des femmes leaders en matière de lutte contre le changement climatique. Un programme présenté aujourd’hui, 15 mars 2017…
Bulletin officiel complémentaire du 15 mars 2017
Arrêtés et décisions non publiés au JORFSecrétariat généralDélégation de signatureDécision du 1er février 2017 portant délégation de signature (Casier judiciaire national). NOR : JUST1707237SDirection des services judiciaires RégiesA… […]
Perquisitions chez Audi en Allemagne dans le cadre du Dieselgate
INGOLSTADT, Allemagne (Reuters) – Le parquet de Munich a fait procéder mercredi à des perquisitions sur les deux principaux sites d’Audi en Allemagne et dans plusieurs autres lieux dans le cadre du scandale des émissions polluantes affectant le groupe automobile Volkswagen. Le parquet munichois a précisé avoir ouvert une information judiciaire contre X […]
Une nouvelle parure immobilière pour Maison Lejaby
Maison Lejaby reste dans l’agglomération lyonnaise et s’établit à Caluire-et-Cuire (Rhône). La marque de lingerie poursuit son référencement dans plusieurs enseignes haut de gamme à l’&e…
Notin passe la vitesse supérieure dans la Loire
Notin disposera d’une nouvelle usine à Panissières (Loire) à l’automne. Le fabricant de camping-cars pourra produire trois fois plus de véhicules dans ces ateliers grâce à un investissement de 5 millions d’euros. Le fabricant de camping-car Notin va changer de cylindrée avec sa nouvelle usine en cours de construction à […]
[Edito] Le livre de chevet d’Emmanuel Macron
Le mot n’a été lâché que le 2 mars : « modèle scandinave ». Pourtant, avant même que son programme, jusqu’alors instillé par touches impressionnistes, n’a…
Portée par le bio, Léa Nature investit 40 millions d’euros dans ses usines
Nouvelles unités de production d’aliments sans gluten, de cosmétique, de biscuits ou encore de conserves… Le spécialiste des produits bios Léa Nature va investir plus de 40 millions d’euros sur dix-huit mois, majoritairement autour de son siège de Périgny-La Rochelle, en Charente-Maritime. L’usine agro – Nouvelle-Aquitaine […]
Michel Sapin et Najat Vallaud-Belkacem ont participé au colloque « L’éducation : un enjeu prioritaire pour la croissance, des bénéfices pour la société »
Michel Sapin, ministre de l’Economie et des Finances, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont clôturé le colloque « L’éducation, un enjeu prioritaire pour la croissance, des bénéfices pour la société », organisé le 14 mars, à Bercy.
© Bercy_GGree
Exposition de Denis Arino au Palais de Justice de Grenoble
Quand la justice s’incarne dans l’art… […]