Agents de sécurité fichés S (!), ils s’offusquent d’avoir été écartés de l’organisation des J.O. de Paris

Nos confrères de L’Équipe révèlent une histoire rocambolesque.

Plusieurs agents de sécurité ont saisi les tribunaux ces derniers mois pour contester la non-délivrance de leur carte professionnelle. Le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) assure avoir déjà beaucoup fait ces dernières années pour moraliser la profession. Mais, à l’aube de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (le 26 juillet), l’État multiplie les contrôles et n’hésite plus, devant les juges, à invoquer le contexte sécuritaire des JO, ce qu’il se refusait à faire jusqu’à présent.

Au 9 avril, « 161 agents de sécurité privée » fichés S pour « sûreté de l’État » avaient été écartés des JO dans le cadre d’une colossale vague de contrôles, selon Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.

L’Équipe donne l’exemple d’une note blanche – note émise sans mention de son origine ni de son auteur – de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) selon laquelle un certain Monsieur K. s’est fait « particulièrement remarquer pour son accointance avec la sphère pro-djihadiste », en raison de « contacts répétés » avec des « individus signalés pour leurs activités en faveur de l’organisation terroriste djihadiste Ansar Al Charia en Tunisie et leurs liens avec des individus porteurs d’une menace sur le territoire national ».

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Author: Redaction

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