Des radiothérapies ciblées et moins nocives pour les cellules saines ? Telles sont les perspectives ouvertes par les résultats obtenus par des chercheurs français du Laboratoire de chimie physique - matière et rayonnement (CNRS/UPMC), en collaboration avec des scientifiques allemands et américains (1). En effet, jusqu'à présent, la radiothérapie employée dans la lutte contre le cancer, utilise une large gamme d'énergie en irradiant les tissus biologiques. En étudiant sur le plan fondamental le comportement de molécules soumises à un rayonnement ayant une énergie finement choisie, les chercheurs ouvrent la perspective à des radiothérapies futures, réduisant la quantité de tissus environnants affectés ou dont la dose totale d'irradiation serait considérablement réduite. Ces travaux, dont les retombées en médecine pourraient être importantes viennent d'être publiés sur le site de la revue Nature et apportent un nouvel éclairage sur le comportement de la matière à l'échelle atomique.