Au cours de la vie intra-utérine et pendant l’allaitement, une sous-nutrition de la mère entraîne des modifications autour de l’ADN de l’enfant, à l’origine de pathologies métaboliques à l’âge adulte. A travers une étude menée chez l’animal, des chercheurs du CNRS, de l’INRA et de l’Inserm(1) ont mis en évidence, pour la première fois, de telles répercutions au niveau du gène de la leptine, l’hormone régulant satiété et métabolisme. Publiés dans The FASEB Journal, ces travaux pourraient avoir, à plus long terme, des impacts sur la prévention des maladies métaboliques ou les soins aux prématurés.