Il n’y a rien de plus bête qu’une grosse entreprise au XXIème siècle. Ça suit le vent, les modes, avec l’ambition d’une feuille morte. On ne compte plus les énormes corporations qui ont bousillé une grande partie de leur hiérarchie en préférant choisir leurs cadres pour des raisons de « Diversité, Équité, Inclusion » plutôt que pour leurs compétences. Avec parfois des résultats catastrophiques – est-ce ce qui s’est passé chez Boeing ?
À la suite des mouvements marxistes mis en branle après la mort de George Floyd, la plupart des entreprises de grande taille ont pris ce train-là, s’auto-sacrifiant sur l’autel de la bien-pensance gauchiste. On ne compte plus les témoignages de cadres désespérés par les nominations de personnes gravement incompétentes, mais qui avaient la bonne origine ou la bonne sexualité pour se retrouver haut cadre, sans formation adéquate.
Mais si le vent tourne, les mêmes entreprises tournent instantanément aussi. Et de nombreux signaux nous montrent qu’un peu de lobbying fort et visible, associé à des menaces de boycott dans les pays dans lesquels cette option est légale, permet d’obtenir que ces girouettes abandonnent ces pratiques imbéciles.
Dernière en date, Brown-Forman, la société mère du distillateur Jack Daniel’s a annoncé qu’elle allait mettre fin à ses initiatives en matière de diversité, d’équité et d’inclusion. L’entreprise a envoyé une lettre mercredi à ses employés pour les informer que Brown-Forman allait cesser de lier la rémunération des dirigeants aux progrès en matière de diversité, d’équité et d’inclusion. L’entreprise a également annoncé qu’elle mettrait fin à sa participation au classement annuel des entreprises offrant un environnement de travail favorable aux personnes LGBTQ.
L’entreprise abandonnera également son projet de faire pression pour que davantage de fournisseurs soient issus de minorités, selon une copie de la lettre partagée sur X par l’activiste anti-DEI Robby Starbuck et confirmée par Brown-Forman.
C’est ainsi que le wokisme mourra. Par le retour du réel.
