En étudiant le mode d'action de la protéine interleukine-33, un signal d'alarme pour les globules blancs, une équipe de l'Institut de pharmacologie et de biologie structurale (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier) a pu mettre en évidence des formes tronquées de cette protéine qui fonctionnent comme de puissants activateurs des cellules à l'origine des réactions allergiques. Cette avancée majeure dans la compréhension des mécanismes de l'allergie pourrait avoir des applications importantes pour le traitement de l'asthme et des autres maladies allergiques telles que l'eczéma et la rhinite allergique. Ces travaux codirigés par Corinne Cayrol, chercheur CNRS, et Jean-Philippe Girard, directeur de recherche Inserm, sont publiés dans la revue du 13 octobre 2014.