Au cours du premier trimestre 2013, la progression du trafic total de passagers de la métropole est faible (+1,2% au global) et s’accompagne d’une baisse de 3,6% du nombre de mouvements commerciaux. Les mouvements commerciaux n’ont augmenté que vers l’Europe hors Union européenne, le Maghreb et le reste de l’Afrique.
Vers l’Union européenne, l’évolution du trafic est légèrement positive en termes de passagers (+0,1%), mais négative en termes de mouvements (-6,4%). Vers les autres pays d’Europe, la croissance est forte (+5,7%), grâce notamment au dynamisme du marché turc.
Pour les destinations hors d’Europe, l’évolution est très positive sur deux flux : le Moyen Orient (+8,8%), en raison du dynamisme des compagnies du Golfe, et le Maghreb (+5,8%), ce qui correspond à un rattrapage en particulier vers la Tunisie.
Globalement le trafic de passagers des aéroports de métropole progresse de 1,9%. Les aéroports parisiens affichent une baisse de 0,7%. Trois aéroports régionaux enregistrent des évolutions importantes supérieures à 10% : Lille (+27,3%), Strasbourg (+11,8%), Nantes (+11,4%). La croissance est encore assez importante sur Bâle-Mulhouse (+7,6%), Nice (+4,7%) ou Marseille (+4,4%), mais elle ralentit à Toulouse (+1,9%) ou à Bordeaux (+2,8%), mais elle devient négative à Montpellier (-0,8%)
Les mouvements commerciaux sur les aéroports connaissent une baisse globale de 3,5%, qui correspond à une baisse de 4,4% sur les aéroports parisiens et de 2,6% sur les aéroports régionaux. L’évolution des mouvements est négative sur tous les aéroports, y compris ceux qui ont connu une bonne augmentation du trafic de passagers. Cela témoigne d’une évolution du trafic opérée avec des avions de plus grande capacité et mieux remplis : une croissance économe en mouvements.
Les vols IFR contrôlés diminuent de 5,0%, en raison principalement d’une baisse de 5,3% des survols, très affectés par les perturbations météorologiques en Europe et en Amérique du Nord. Les vols intérieurs ont diminué que de 6,1%, alors que les vols internationaux touchant la France ont baissé de 4,2%. Pour apprécier la comparaison, il faut garder à l’esprit que 2012 était une année bissextile.
Le marché de la construction aéronautique affiche un dynamisme qui lui permet de résister à la crise, et Airbus devance Boeing en termes de commandes (410 contre 209).
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