Les nuages jouent dans le climat un rôle qui ne se limite pas aux précipitations : ils recouvrent en effet 70 % de la surface terrestre et représentent près de 15 % du volume de l'atmosphère. Afin de mieux les inclure dans les modèles de changement climatique, les scientifiques ont besoin de comprendre les mécanismes chimiques et physiques qui les régissent. Une équipe internationale de chercheurs du Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (CNRS/Université Paris-Est Créteil/Université Paris Diderot) et du Laboratoire chimie de l'environnement (CNRS/Aix-Marseille Université) a ainsi mis en évidence pour la première fois directement le rôle des gouttelettes nuageuses dans la transformation atmosphérique des polluants organiques volatils. Les composés organiques volatils, sous forme gazeuse, s'y condensent en effet pour former des aérosols organiques secondaires, qui sont un mélange de gaz et de particules solides ou liquides. Ces travaux sont publiés le 15 février 2016 dans .