Non volatiles, les mémoires ferromagnétiques sont promises à un bel avenir dans le stockage des informations pour les applications mobiles et le multimédia. Des obstacles techniques ont retardé la révolution qu’elles promettent depuis plusieurs années. Deux équipes de l’Institut d’électronique fondamentale (Université Paris-Sud/CNRS), en collaboration avec le Laboratoire de génie électrique de Paris (CNRS/SUPELEC/UPMC/Université Paris-Sud) notamment, viennent de mettre au point des nanodispositifs intégrés qui permettraient d’accroître les capacités de stockage des mémoires numériques, tout en diminuant leur consommation d’énergie. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue .