Plus que l’objectif de moyens, c’est l’objectif de résultats qui doit être visé. Et le cap que nous nous sommes collectivement fixé est clair à horizon 2035. Implique-t-il nécessairement des ruptures comme elles sont souvent souhaitées avec les moteurs à combustion internes ? Peut-être pas. Il faut plutôt raisonner en termes d’évolutions technologiques au profit du volet RSE et être vigilant surtout à l’échelle géologique que nous défions chaque fois un peu plus, à cause de la vitesse et de l’impact de nos innovations. C’est le fameux effet papillon. Il faut être fin dans nos approches. Plus que la stratégie massive des à-coups, pourquoi ne pas faire l’éloge du bon sens dans la transition énergétique ?
L’hydrogène est un vecteur de survie dans une économie qui a été façonnée par les énergies fossiles, dont on sait qu’elles se tariront un jour. L’hydrogène est aussi un vecteur d’espoir dans un cadre réglementaire qui nous oblige aujourd’hui à repenser la mobilité. L’hydrogène dans les deux cas est une opportunité mais ce n’est qu’un levier parmi d’autres à considérer dans l’éventail énergétique pour atteindre nos objectifs de décarbonation et de souveraineté. Elle n’est pas une solution miracle mais une solution à plébisciter dans des cas singuliers qui l’imposent.
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