Des chercheurs du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/Université de Montpellier/Université Paul Valéry Montpellier 3/EPHE) ont montré que des chimpanzés infectés par la toxoplasmose sont attirés par l'urine de leur prédateur naturel, le léopard, et non par celles d'autres grands félins. Ces travaux, publiés le 8 février 2016 dans , suggèrent que la manipulation parasitaire effectuée par est spécifique à chaque hôte. Ils alimentent le débat sur l'origine des modifications comportementales et olfactives observées chez l'être humain lorsqu'il est atteint de toxoplasmose : elles remonteraient vraisemblablement au temps où nos ancêtres étaient encore une proie des grands félins.