Dans le cadre du défi lancé par l’ESA à des experts de cybersécurité de l’écosystème spatial, l’Agence a mis à disposition le nanosatellite de démonstration avec pour objectif d’en perturber le bon fonctionnement. Les participants ont mis en œuvre différentes techniques de hacking éthique pour prendre le contrôle du système de gestion des senseurs : système de géolocalisation, système de gestion d’attitude1 et caméra. Ces actions peuvent conduire à un endommagement important voire à une perte de contrôle du satellite. Cet exercice unique, qui a mobilisé au sein de Thales l’équipe de sécurité offensive de Thales, avec le support du CESTI2, le Centre d’Evaluation de la Sécurité des Technologies de l’Information du Groupe, démontre la nécessité d’une cyber résilience avancée, appliquée à l’environnement très spécifique des satellites.