Étiquette : grande distribution

14
Avr
2016
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Go Sport crée une enseigne de vélo

Bike +, c’est le nom de la quatrième enseigne de Go Sport. Conçue pour les amoureux di vélo, elle compte déjà 5 magasins et plusieurs autres devraient voir le jour dans les prochains mois.

14
Avr
2016
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Quels sont les soft-drinks qui rapportent le plus? [Exclu LSA]

Les ventes additionnelles des différentes catégories des soft drinks ont rapporté ensemble 109,8 millions d’euros en 2015, dans les circuits de la grande distribution. Voici les cinq marques les plus contributrices et le d&…

14
Avr
2016
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Les hypermarchés de Casino en pleine forme au premier trimestre

La publication du chiffre d’affaires trimestriel de Casino est marquée par une situation toujours tendue au Brésil, mais une accélération de la croissance en France, avec une belle performance des hypermarchés…

14
Avr
2016
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Paris Retail Week à l’heure de la French Expertise

Pour sa deuxième édition qui se déroulera du 12 au 14 septembre, Paris Retail Week, qui réunit les salons E-commerce Paris et Equipmag, compte valoriser les entreprises françaises et lance ses trophées….

14
Avr
2016
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L’adhérent Leclerc de Périgueux rachète la librairie Marbot

La 53ème librairie de France vient d’être rachetée et va devenir un espace culturel Leclerc, tout en conservant son nom.Lire l’article

14
Avr
2016
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La réalité virtuelle dans le retail, c’est maintenant. La preuve par 5 !

La réalité virtuelle dans la grande distribution, un mythe? Plus vraiment selon de nombreux experts. Avec la démocratisation des casques de réalité virtuelle et les retours positifs des premières initia…

14
Avr
2016
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Vente-privee s’offre Privalia et consolide le marché européen des ventes événementielles

Le site de ventes événementielles a annoncé l’acquisition de son homologue barcelonais Privalia. Une opération qui dessine les contours d’une ambition de plus en plus assumée de Vente-privee de consolide…

14
Avr
2016
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Cdiscount progresse en France, mais pas au Brésil

Cnova, la filiale e-commerce du groupe Casino, enregistre un chiffre d’affaires en baisse au premier trimestre 2016. L’e-commerçant Cnova a présenté des résultats positifs pour Cdiscount en France, porté…

14
Avr
2016
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Quand Auchan relooke une application avec l’aide des utilisateurs

Auchan met en avant au dos de son catalogue «30% d’économies sur les produits laitiers avec votre carte Auchan» sa nouvelle application au look choisi par les clients. Un QR code permet de la télécharger.

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14
Avr
2016
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Quand Auchan relooke une application avec à l’aide des utilisateurs

Auchan met en avant au dos de son catalogue «30% d’économies sur les produits laitiers avec votre carte Auchan» sa nouvelle application au look choisi par les clients. Un QR code permet de la télécharger.

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14
Avr
2016
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Quel est le pouvoir d’achat des Français en temps réel ? [Infographie dynamique]

Combien d’heures une hôtesse de caissedoit-elle travailler pour s’acheter un véhicule neuf de prix moyen? Et un basketteur professionnel de renom? Bonial a présenté mercredi 13 avril 2016 une i…

14
Avr
2016
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Xavier Beulin (FNSEA) “On ne voit aucune amélioration pour les productions agricoles”

Le patron de la FNSEA est dépité. Les mesures de soutien du gouvernement ne sont pas exécutées, l’Europe n’agit pas dans la crise laitière, et le fonds porcin paraît hors de portée, malgré le soutien des enseignes. Et pour couronner le tout, on va interdire les cerises pour cause de pesticides…Xavier Beulin cherche à reprendre l’initiative, et crée un Comité d’évaluation de la situation des filières.

13
Avr
2016
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions…

13
Avr
2016
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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%%HORSTEXTE:2%%

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2016
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

%%HORSTEXTE:1%%

%%HORSTEXTE:2%%

%%HORSTEXTE:3%%

13
Avr
2016
Posted in Grande Distribution

Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

13
Avr
2016
Posted in Grande Distribution

Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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2016
Posted in Grande Distribution

Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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13
Avr
2016
Posted in Grande Distribution

Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

13
Avr
2016
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Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et…

13
Avr
2016
Posted in Grande Distribution

Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

13
Avr
2016
Posted in Grande Distribution

Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

13
Avr
2016
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Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

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Avr
2016
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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2016
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Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]

La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».

Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.

Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.

Un passage obligé pour les touristes

Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.

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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]

C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.

Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.

L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 ­commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.

Une grande surface de bricolage transformée

C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.

Contraste saisissant par rapport à avant

Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.

Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.

Productivité et rentabilité au rendez-vous

Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.

L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.

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Avr
2016
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BazarChic, le challenger des ventes privées, affiche ses ambitions

Le site fondé par Liberty Verny et Nathalie Gillier, BazarChic, fête ses 10 ans en juin 2016. Alors que ses concurrents multiplient les nouveaux projets, le numéro trois français poursuit discrètement mais sûre…

13
Avr
2016
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Fruits et légumes : les consommateurs préfèrent les circuits de proximité pour leurs achats

Voilà une étude qui ne va pas remonter le moral des distributeurs. Réalisée au cours des quatre saisons (de décembre 2014 à octobre 2015) et auprès de 700 panelistes par l’institut CSA pour le co…

13
Avr
2016
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Qui est Michel Bourel, le nouveau président de la fédération française de la franchise?

Comme anticipé dans l’édition du mardi 12 avril de la newsletter de lsa.fr dédiée à la franchise et aux réseaux indépendants, c’est Michel Bourel, le PDG fondateur de Cavavin, qui a &eacute…

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Avr
2016
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La marque Terres de Breizh lance une gamme de jambon 100% breton

Pour les consommateurs dont l’origine France des produits de charcuterie ne suffirait pas, la coopérative bretonne le Gouessant vient de lancer sous la marque «Terres de Breizh» une gamme de jambon fabriqué…

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Avr
2016
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Avec l’Euro qui se prépare, Coca-Cola met le paquetavec sa belle fresque rouge chez Carrefour, tandis qu’on retrouve aussi un stand Destination Cocktails qui amène du soleil en magasin chezLeclerc. Toujours chez Leclerc, la marque Lu présente ses Happy Biscuits avec un joli stand très coloré et Delacre fête ses 125 ans chez Hyper U… Tour d’horizon des meilleuresanimations commerciales du moment photographiées par les contributeurs Roamler du 28 mars au 10 avril 2016.

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Avr
2016
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Avr
2016
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Décryptage : les 5 typologies des licences et mascottes pour les enfants

Le cabinet Kids Now s’est penché sur les différents héros et mascottes utilisée par les marques sur leurs packagings et communications à destination des enfants. Territoires d’expression, attitudes et caractéristiques: plongée dans le monde des « Zarbs », des « Cools » et autres « Trognons ».

13
Avr
2016
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Marionnaud va plus loin que ses concurrents dans l’incitation du recyclage des produits de beauté. En rapportant leurs flacons en verre ou en plastique, les clients auront le droit à une remise de 20% sur leur produit de choix et se verront aussi créditer de 25 points sur leur carte de fidélité.