La présence naturelle d’acides gras dans le corps humain favorise l’émergence de la résistance du staphylocoque doré à une classe d’antimicrobiens ciblant la voie de biosynthèse des acides gras bactériens. C’est ce que révèlent des chercheurs de l’Inra en collaboration avec l’Inserm, l’AP-HP (hôpital Cochin), l’Université Paris Descartes, l’Institut Pasteur et le CNRS dans un article publié le 5 octobre 2016 dans . A l’heure où le développement de nouveaux antibiotiques est un objectif de recherche prioritaire, ces travaux montrent qu’il est essentiel d’étudier également l’adaptation évolutive des bactéries à ces molécules.