Smartphones, box internet, box TV, ordinateurs, consoles de jeux vidéo, TV connectées, objets connectés … <br />L’Autorité publie une première analyse sur l’influence que peuvent avoir les terminaux sur la capacité des utilisateurs à accéder à internet

Paris, le 29 mai 2017

A l’occasion de la sortie de son rapport annuel sur l’état de l’internet,

l’Autorité rend également public un premier diagnostic de l’influence

des terminaux sur l’ouverture de l’internet.

  • Les équipements terminaux, qui ont vu leurs fonctions largement
    renouvelées au cours des dernières années, constituent
    un maillon incontournable pour l’accès à internet

A la fin des années 1990, les équipements terminaux permettaient

principalement de téléphoner et d’envoyer des messages. Les équipements

fixes étaient par ailleurs privilégiés pour accéder

à internet. Amorcées par la démocratisation des smartphones

à la fin des années 2000, d’importantes modifications dans les

usages ont été observées jusqu’à aujourd’hui. Simultanément,

et alors que les terminaux jouent un rôle essentiel dans l’accès

à internet, que ce soit comme maillon matériel ou logiciel, des

acteurs comme Apple et Google ont acquis une position cruciale.

  • Tout en énonçant un objectif ambitieux, le règlement
    sur l’internet ouvert se focalise sur les fournisseurs d’accès à
    internet

Le règlement européen 2015/2120 sur l’internet ouvert est entré

en vigueur le 30 avril. Il consacre un droit pour les utilisateurs finals d’accéder

à un internet neutre, ouvert à tous les fournisseurs de services

et de contenus, et à toutes les innovations, et il encadre les pratiques

susceptibles d’être mises en œuvre par les opérateurs dans

la gestion de leurs réseaux et la commercialisation des abonnements.

Ainsi, tout en posant l’objectif d’un internet ouvert, le règlement se

focalise sur la neutralité des réseaux.

L’Arcep a déjà pu souligner, notamment lors de sa revue stratégique,

qu’au-delà des réseaux d’accès à internet, explicitement

visés par le règlement, l’ouverture de l’internet dépend

d’une chaîne technique plus vaste, et que certains acteurs, non visés

par le règlement, ont la capacité de limiter l’accès effectif

à certains services et applications en ligne, pour les utilisateurs comme

pour les entreprises présentes sur internet.

  • Garante de la neutralité des réseaux, l’Arcep estime qu’il
    y a lieu de s’intéresser également aux équipements terminaux
    et à leurs systèmes d’exploitation

Pour l’Arcep, des limites à l’ouverture de l’internet pourraient résulter

de facteurs non couverts par le règlement sur l’internet ouvert. Parmi

ces facteurs, l’Arcep identifie plus spécifiquement les terminaux et

leurs systèmes d’exploitation, dont l’utilisateur final n’est pas nécessairement

en position d’évaluer toutes les caractéristiques.

A l’issue de travaux et d’entretiens préliminaires, l’Arcep propose

une première cartographie des limites à l’ouverture de l’internet

provenant des terminaux. Elle identifie quatre grands types de limites : celles

qui résultent des caractéristiques du terminal utilisé

(équipement physique fixe ou mobile), celles qui s’expliquent par des

évolutions logicielles, celles qui résultent des politiques éditoriales

des systèmes d’exploitation et des magasins d’applications et enfin celles

qui découlent des modèles économiques des fournisseurs

de terminaux.

  • L’étude publiée constitue le premier jalon d’un chantier
    sur les équipements terminaux et leurs systèmes d’exploitation

Avec la publication de cette étude relative aux terminaux et à

leur influence sur l’ouverture de l’internet, l’Arcep pose le premier jalon

du chantier " terminaux ouverts " annoncé en 2016 dans le rapport

concluant sa revue stratégique. La cartographie qu’elle a établie

a vocation à servir de base pour la poursuite des échanges avec

les parties prenantes. Les acteurs sont ainsi appelés à réagir

à ces premières conclusions, mais également à partager

avec l’Arcep leur vision prospective sur le sujet, en utilisant l’adresse électronique

suivante : terminaux[a]arcep.fr.

Les travaux continueront avec un approfondissement de l’analyse des limites

et de leurs justifications. L’Arcep entend alimenter une réflexion sur

les actions à mener le cas échéant, notamment en matière

de fluidité des marchés des équipements terminaux, pour

assurer le caractère ouvert d’internet. Cette démarche ouverte,

qui devrait aboutir sur un rapport plus complet début 2018 et l’organisation

d’un évènement, sera coordonnée par une cheffe de projet

" terminaux ", Jennifer Siroteau.

Author: Redaction

Smartphones, box internet, box TV, ordinateurs, consoles de jeux vidéo, TV connectées, objets connectés … <br />L’Autorité publie une première analyse sur l’influence que peuvent avoir les terminaux sur la capacité des utilisateurs à accéder à internet

Paris, le 29 mai 2017

A l’occasion de la sortie de son rapport annuel sur l’état de l’internet,

l’Autorité rend également public un premier diagnostic de l’influence

des terminaux sur l’ouverture de l’internet.

  • Les équipements terminaux, qui ont vu leurs fonctions largement
    renouvelées au cours des dernières années, constituent
    un maillon incontournable pour l’accès à internet

A la fin des années 1990, les équipements terminaux permettaient

principalement de téléphoner et d’envoyer des messages. Les équipements

fixes étaient par ailleurs privilégiés pour accéder

à internet. Amorcées par la démocratisation des smartphones

à la fin des années 2000, d’importantes modifications dans les

usages ont été observées jusqu’à aujourd’hui. Simultanément,

et alors que les terminaux jouent un rôle essentiel dans l’accès

à internet, que ce soit comme maillon matériel ou logiciel, des

acteurs comme Apple et Google ont acquis une position cruciale.

  • Tout en énonçant un objectif ambitieux, le règlement
    sur l’internet ouvert se focalise sur les fournisseurs d’accès à
    internet

Le règlement européen 2015/2120 sur l’internet ouvert est entré

en vigueur le 30 avril. Il consacre un droit pour les utilisateurs finals d’accéder

à un internet neutre, ouvert à tous les fournisseurs de services

et de contenus, et à toutes les innovations, et il encadre les pratiques

susceptibles d’être mises en œuvre par les opérateurs dans

la gestion de leurs réseaux et la commercialisation des abonnements.

Ainsi, tout en posant l’objectif d’un internet ouvert, le règlement se

focalise sur la neutralité des réseaux.

L’Arcep a déjà pu souligner, notamment lors de sa revue stratégique,

qu’au-delà des réseaux d’accès à internet, explicitement

visés par le règlement, l’ouverture de l’internet dépend

d’une chaîne technique plus vaste, et que certains acteurs, non visés

par le règlement, ont la capacité de limiter l’accès effectif

à certains services et applications en ligne, pour les utilisateurs comme

pour les entreprises présentes sur internet.

  • Garante de la neutralité des réseaux, l’Arcep estime qu’il
    y a lieu de s’intéresser également aux équipements terminaux
    et à leurs systèmes d’exploitation

Pour l’Arcep, des limites à l’ouverture de l’internet pourraient résulter

de facteurs non couverts par le règlement sur l’internet ouvert. Parmi

ces facteurs, l’Arcep identifie plus spécifiquement les terminaux et

leurs systèmes d’exploitation, dont l’utilisateur final n’est pas nécessairement

en position d’évaluer toutes les caractéristiques.

A l’issue de travaux et d’entretiens préliminaires, l’Arcep propose

une première cartographie des limites à l’ouverture de l’internet

provenant des terminaux. Elle identifie quatre grands types de limites : celles

qui résultent des caractéristiques du terminal utilisé

(équipement physique fixe ou mobile), celles qui s’expliquent par des

évolutions logicielles, celles qui résultent des politiques éditoriales

des systèmes d’exploitation et des magasins d’applications et enfin celles

qui découlent des modèles économiques des fournisseurs

de terminaux.

  • L’étude publiée constitue le premier jalon d’un chantier
    sur les équipements terminaux et leurs systèmes d’exploitation

Avec la publication de cette étude relative aux terminaux et à

leur influence sur l’ouverture de l’internet, l’Arcep pose le premier jalon

du chantier " terminaux ouverts " annoncé en 2016 dans le rapport

concluant sa revue stratégique. La cartographie qu’elle a établie

a vocation à servir de base pour la poursuite des échanges avec

les parties prenantes. Les acteurs sont ainsi appelés à réagir

à ces premières conclusions, mais également à partager

avec l’Arcep leur vision prospective sur le sujet, en utilisant l’adresse électronique

suivante : terminaux[a]arcep.fr.

Les travaux continueront avec un approfondissement de l’analyse des limites

et de leurs justifications. L’Arcep entend alimenter une réflexion sur

les actions à mener le cas échéant, notamment en matière

de fluidité des marchés des équipements terminaux, pour

assurer le caractère ouvert d’internet. Cette démarche ouverte,

qui devrait aboutir sur un rapport plus complet début 2018 et l’organisation

d’un évènement, sera coordonnée par une cheffe de projet

" terminaux ", Jennifer Siroteau.

Author: Redaction

Smartphones, box internet, box TV, ordinateurs, consoles de jeux vidéo, TV connectées, objets connectés … <br />L’Autorité publie une première analyse sur l’influence que peuvent avoir les terminaux sur la capacité des utilisateurs à accéder à internet

Paris, le 29 mai 2017

A l’occasion de la sortie de son rapport annuel sur l’état de l’internet,

l’Autorité rend également public un premier diagnostic de l’influence

des terminaux sur l’ouverture de l’internet.

  • Les équipements terminaux, qui ont vu leurs fonctions largement
    renouvelées au cours des dernières années, constituent
    un maillon incontournable pour l’accès à internet

A la fin des années 1990, les équipements terminaux permettaient

principalement de téléphoner et d’envoyer des messages. Les équipements

fixes étaient par ailleurs privilégiés pour accéder

à internet. Amorcées par la démocratisation des smartphones

à la fin des années 2000, d’importantes modifications dans les

usages ont été observées jusqu’à aujourd’hui. Simultanément,

et alors que les terminaux jouent un rôle essentiel dans l’accès

à internet, que ce soit comme maillon matériel ou logiciel, des

acteurs comme Apple et Google ont acquis une position cruciale.

  • Tout en énonçant un objectif ambitieux, le règlement
    sur l’internet ouvert se focalise sur les fournisseurs d’accès à
    internet

Le règlement européen 2015/2120 sur l’internet ouvert est entré

en vigueur le 30 avril. Il consacre un droit pour les utilisateurs finals d’accéder

à un internet neutre, ouvert à tous les fournisseurs de services

et de contenus, et à toutes les innovations, et il encadre les pratiques

susceptibles d’être mises en œuvre par les opérateurs dans

la gestion de leurs réseaux et la commercialisation des abonnements.

Ainsi, tout en posant l’objectif d’un internet ouvert, le règlement se

focalise sur la neutralité des réseaux.

L’Arcep a déjà pu souligner, notamment lors de sa revue stratégique,

qu’au-delà des réseaux d’accès à internet, explicitement

visés par le règlement, l’ouverture de l’internet dépend

d’une chaîne technique plus vaste, et que certains acteurs, non visés

par le règlement, ont la capacité de limiter l’accès effectif

à certains services et applications en ligne, pour les utilisateurs comme

pour les entreprises présentes sur internet.

  • Garante de la neutralité des réseaux, l’Arcep estime qu’il
    y a lieu de s’intéresser également aux équipements terminaux
    et à leurs systèmes d’exploitation

Pour l’Arcep, des limites à l’ouverture de l’internet pourraient résulter

de facteurs non couverts par le règlement sur l’internet ouvert. Parmi

ces facteurs, l’Arcep identifie plus spécifiquement les terminaux et

leurs systèmes d’exploitation, dont l’utilisateur final n’est pas nécessairement

en position d’évaluer toutes les caractéristiques.

A l’issue de travaux et d’entretiens préliminaires, l’Arcep propose

une première cartographie des limites à l’ouverture de l’internet

provenant des terminaux. Elle identifie quatre grands types de limites : celles

qui résultent des caractéristiques du terminal utilisé

(équipement physique fixe ou mobile), celles qui s’expliquent par des

évolutions logicielles, celles qui résultent des politiques éditoriales

des systèmes d’exploitation et des magasins d’applications et enfin celles

qui découlent des modèles économiques des fournisseurs

de terminaux.

  • L’étude publiée constitue le premier jalon d’un chantier
    sur les équipements terminaux et leurs systèmes d’exploitation

Avec la publication de cette étude relative aux terminaux et à

leur influence sur l’ouverture de l’internet, l’Arcep pose le premier jalon

du chantier " terminaux ouverts " annoncé en 2016 dans le rapport

concluant sa revue stratégique. La cartographie qu’elle a établie

a vocation à servir de base pour la poursuite des échanges avec

les parties prenantes. Les acteurs sont ainsi appelés à réagir

à ces premières conclusions, mais également à partager

avec l’Arcep leur vision prospective sur le sujet, en utilisant l’adresse électronique

suivante : terminaux[a]arcep.fr.

Les travaux continueront avec un approfondissement de l’analyse des limites

et de leurs justifications. L’Arcep entend alimenter une réflexion sur

les actions à mener le cas échéant, notamment en matière

de fluidité des marchés des équipements terminaux, pour

assurer le caractère ouvert d’internet. Cette démarche ouverte,

qui devrait aboutir sur un rapport plus complet début 2018 et l’organisation

d’un évènement, sera coordonnée par une cheffe de projet

" terminaux ", Jennifer Siroteau.

Author: Redaction