La ministre était à Madrid le 4 mars avec le Président de la République pour avancer sur la question des interconnexions de l’énergie entre les membres de l’Union européenne. C’est un nouveau pas pour réduire la dépendance en énergie de l’Europe, notamment vis-à-vis de la Russie. Elle a également visité le lycée français de Madrid, en pointe sur l’éducation au développement durable.
Un plan de développement des connexions
Les interconnexions, à quoi ça sert ?
Ces interconnexions permettent d’exporter par exemple de l’énergie renouvelable lors des pics de production ou au contraire d’importer du courant quand la production chute, faute de vent ou de soleil. Ainsi, dépendants de l’énergie importée, le Portugal et l’Espagne ont fortement développé les énergies renouvelables. Elles satisfont 25 % de la consommation d’électricité du Portugal et 17 % de celle de l’Espagne. Mais ces ressources ne sont pas disponibles pour le reste de l’Europe, faute d’interconnexions suffisantes avec la France.
Au lycée français de Madrid, l’éducation à l’environnement progresse
Nos amis les vers de terre
Dans le cadre de la Semaine européenne des déchets, des élèves de 6e ont travaillé sur le lombricompost : les vers de terre mangent les épluchures de fruits et de légumes ainsi que les feuilles sèches et les mauvaises herbes du jardin et les transforment en compost pour les plantes. Pour cela, le lycée a placé un lombricomposteur dans chaque jardin. Les élèves, au lieu de jeter les épluchures des fruits des goûters à la poubelle, les gardent pour les donner à manger aux vers, en les mélangeant avec les feuilles sèches et éventuellement les mauvaises herbes qu’ils ramassent dans le jardin. L’idée est de fabriquer leur propre nourriture pour les plantes. Un bon exemple d’éducation à l’environnement, pour sensibiliser les élèves et les habituer à adopter des comportements vertueux.
Crédits photo : Présidence de la République.