Rouen : 10 000 logements alimentés grâce à une usine d’incinération

À Petit-Quevilly et Grand-Quevilly, en Haute-Normandie, 10 000 logements des équipements publics et le siège du Smédar sont alimentés grâce à la vapeur produite par une usine d’incinération.

Le Smédar (Syndicat mixte d’élimination des déchets de l’arrondissement de Rouen) et l’Ademe sont à l’origine de l’installation de cette usine.

L’usine d’incinération de Rouen est engagée dans plusieurs projets de valorisation des déchets. Elle a récemment décidé d’aller plus loin encore dans sa démarche en créant le plus grand réseau de chaleur fatale (ou résiduelle) de la région Haute-Normandie. « Baptisé Vésuve, ce réseau long de près de 23 kilomètres (11,5 km aller et retour) fournit de l’eau chaude sanitaire et du chauffage à près de 10 000 logements du Petit-Quevilly et du Grand-Quevilly, détaille Herminie de Freminville, ingénieur Gestion et prévention des déchets des entreprises à l’Ademe Haute-Normandie.

Le réseau fonctionne grâce à la vapeur produite par l’incinération des 300 000 tonnes de déchets que l’usine traite chaque année et qui était jusqu’alors uniquement destinée à produire de l’électricité. »

La vapeur est acheminée vers les logements grâce à un système d’échangeurs et de sous-stations.

En plus d’un accompagnement technique, ce projet a reçu de l’Ademe une enveloppe de 5,6 millions d’euros (soit 43% du montant global du projet), accordés dans le cadre du Fonds Chaleur. « Toute demande d’extension fera l’objet d’une étude précise, en fonction des résultats obtenus à l’usage. »

Crédits photo : Bruno Maurey/Heka

Author: Redaction