« Revenu d’engagement jeune »

Le pouvoir politique met en place en ce moment le revenu d’engagement jeune en débloquant un crédit d’un demi milliard €. Cette mesure passe, dans l’indifférence générale au milieu des tempêtes médiatiques quotidiennes. Dans un pays qui compte une dette publique de 116% du PIB et un déficit de près de 10%, la valse des milliards électoraux se poursuit. Le principe consiste à sacrifier l’avenir et les générations futures – qui devront payer la note – pour l’extase de 5 années supplémentaires à se pavoiser dans les palais de la République. Mais cette fois, c’est pire que d’habitude. Même les gouvernements de gauche auxquels il restait une once de sens des responsabilités (Jospin, Valls) s’y étaient refusés au nom de la préservation d’une société de travail. Désormais pour assurer la réélection de l’Autre, on franchit une étape décisive. Créer une sorte de RSA destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, vise à les détourner d’une société fondée sur l’autonomie par le travail. Bien sûr, pour l’affichage, on précise des conditions « d’engagement » à ce revenu. Mais c’est toujours la même chose, le RMI devenu RSA était lui aussi soumis au début à des conditions d’insertion ou d’activité. Il en reste le revenu mais les supposées conditions ont disparu. La France compte déjà 2 millions de RSA, cela ne suffisait donc pas. Le pouvoir consolide les fondement d’une société d’assistanat où l’on enseigne au jeunes à s’en remettre aux subventions publiques plutôt qu’au goût de l’effort. Distribuer de l’argent qui ne vous appartient pas est tellement plus facile que d’enseigner à exercer un métier et de préparer l’avenir des jeunes. Cela s’inscrit dans l’émergence d’une société de contrôle étatique et de soumission: dès lors que vous dépendez de la subvention publique plutôt que de votre activité d’homme libre, vous entrez dans une logique d’esclavage. Moi, je trouve sincèrement cela bien dég………

MT

Author: Redaction