J’ai bien apprécié les dernières interventions du président Sarkozy, notamment son rappel de la tragédie des chrétiens d’orient, à l’inverse de la classe politique, muette sur le massacre en cours.
Je trouve que ses déclarations contrastent avec la médiocrité affligeante de la classe politique, ce mélange d’hystérie, de néant et de fanatisme du moi-je.
L’ex chef de l’Etat a entièrement raison de marquer son recul par rapport à la course à l’Elysée.
Je suis pour ma part convaincu que le redressement du pays peut le cas échéant venir d’une prise de conscience et mobilisation générale de la nation, de ses forces vives, d’une équipe soudée, et non d’un « sauveur présidentiel », seul dans sa tour d’ivoire, cible de toutes les haines et de toutes les frustrations, qui se retrouvera, dès sa prise de fonction, dans une situation épouvantable d’impuissance aggravée par la complexité de la situation politique, voué à devenir le nouveau bouc émissaire d’un pays malade.
Maxime TANDONNET