Res publica, la chose publique, le terme latin est plus parlant que celui de République. Je ne sais pas si les Français dans leur ensemble réalisent à quel point la situation de leur vie politique et gouvernementale atteint la démesure dans le grotesque… Le chômage, la violence, la dette publique, les impôts augmentent, l’autorité de l’Etat est quotidiennement bafouée dans les zones de non droit, le niveau scolaire décline. Et le pays d’en haut, la classe dirigeante, politico-médiatique, se noie dans une lamentable crise d’hystérie alimentée par une spirale de sectarisme, de haine, de jappements mégalomanes ridicules, stériles et vaniteux. La culpabilité est générale dans la France d’en haut: pas un pour en appeler à la raison et sortir de cette monstrueuse tornade de crétinerie. Les plus silencieux de la classe politique, en ces circonstances, sont les meilleurs ou les moins mauvais. La folie s’est emparée de la France d’en haut, politicienne pendant que le pays – c’est la vérité – déboussolé, comme un vaisseau fantôme, sans gouvernail, continue de sombrer. La solution? Le retour à la Res publica, le bien commun, l’intérêt général. Les dirigeants, au pouvoir comme dans l’opposition, ne sont pas des demi-dieux ou des idoles malades, au-dessus des lois. Leur unique responsabilité, aujourd’hui, est de s’effacer devant l’intérêt public. Déjà, commencer par le commencement: il y a une Constitution quotidiennement violée et qui devrait s’appliquer: un président « arbitre », protecteur, impartial, au-dessus de la mêlée – donc discret – et un premier ministre responsable qui gouverne pour le bien commun sous le contrôle de l’Assemblée nationale et du Sénat. Respecter le Droit, la Constitution, est-ce trop demander? Mais dans l’ouragan de bêtise démente, entre les imbéciles haineux et les crétins idolâtres, partisans et obséquieux, l’ouragan de bêtise démente qui secoue la France d’en haut, qui a encore la moindre idée de la Res publica, de l’intérêt général, du bien commun?