Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université Paris-Sud, de l’INRA, du CNRS, du CEA, d’AgroParisTech et de l’Université Joseph Fourier de Grenoble a permis d’évaluer, à partir de huit modèles de dernière génération, la réponse des forêts au changement climatique, et de souligner les incertitudes associées. L’objectif de l’analyse était de comparer les sorties de différent types de modèles écologiques et de les combiner afin d’avoir des scenarii plus fiables. L’étude a porté sur une sélection de cinq essences forestières dominantes en France. En général, les auteurs montrent que les arbres des plaines de l’ouest, du sud-ouest et du centre de la France seront les plus fortement touchés d’ici 2050. Le changement climatique compromettra l’avenir de certaines essences d’arbre en plaine, comme le pin sylvestre. Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue « Ecology Letters ».