Landry, connu pour ses ouvrages sur la démographie française était un sénateur de Corse Le débat des élections présidentielles porte que le quotient familial. L’équipe de François Hollande parle de le supprimer pour le remplacer par un crédit d’impôt ou encore de l’aménager pour que les personnes qui ont le plus de revenus en tirent moins de bénéfice. Les quelques développements permettent avant d’envisager les propositions des candidats, de saisir les enjeux de cette question.
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La notion de foyer fiscal, c’est-à-dire l’ensemble des personnes figurant sur la déclaration de revenus (Précis de Fiscalité n°15) est très proche de la notion économique de ménage. Il s’agit en effet d’imposer les membres d’une famille mais en tenant compte, grâce au système du quotient familial (Précis de Fiscalité n°87), du nombre d’individus vivants sous le même toit.
Dans ce système, le célibataire est plus imposé que la personne en charge d’une famille. Cependant, à la différence de la notion économique de ménage, le concept est lié au statut juridique du couple Le coefficient est de un pour les célibataires, deux pour les personnes mariées ou pacsés. Il n’est pas tenu compte du concubinage.
L’instauration d’un crédit d’impôt généralisé aurait le mérite de la simplicité. Selon le montant de ce crédit d’impôt, il pourrait traduire une ré-allocation de l’aide aux familles, c’est ce qui a été identifié dans les simulations effectuées par la DG du Trésor. C’est aussi, l’enjeux du débat politique.
Avocat
Spécialiste en droit fiscal