Quand un mince espoir semble se lever sur les élections législatives

Les élections législatives à venir sont au moins aussi importantes que les présidentielles. Aux présidentielles, on choisit un gourou dans le contexte émotionnel et surmédiatisé qui se prête à toutes les manipulations et toutes les influences. Aux législatives, on effectue un choix de politique et non d’amour/haine envers un bonhomme. Mes quatre espoir en vue des élections de juin:

1) Qu’aucune majorité présidentielle n’émerge du résultat des urnes: à l’avenir une Chambre diversifiée dans sa composition permettra de limiter les possibilités de nuisance de l’exécutif, de limiter le sentiment d’arbitraire élyséen. Elle ne sera pas forcément synonyme de paralysie supplémentaire mais se prêtera à des majorités d’idées donc au retour du dialogue et de la réflexion commune. Ce scénario qui représenterait une bouffée d’oxygène démocratique après la déconvenue des présidentielles, ne semble plus du tout impossible au vu des dernier sondages.

2) Que la droite républicaine – celle-là, aussi minoritaire soit-elle – qui ne s’est pas compromise et qui n’a pas trahi par opportunisme – réalise le meilleur score possible en nombre de sièges: avec ses immenses défauts et ses échecs passé, elle demeure la seule force politique crédible (autre que les extrémismes de droite ou de gauche), susceptible d’incarner une alternance claire demain et peut jouer un rôle charnière dans une Assemblée diversifiée.

3) Que le maximum de ministres en poste soient battus: si le déroulement des présidentielles a été complètement biaisé par les crises du covid19 et de l’Ukraine, les législatives doivent pouvoir servir de votes sanctions pour le bilan des 5 années épouvantables.

4) Que le maximum d’opportunistes (pour ne pas dire traitres ou félons) qui ont retourné leur veste en faveur de la supposée future majorité présidentielle pour garder ou gagner un siège, soient durement sanctionnés par les électeurs. D’ailleurs, c’est moins leur opportunisme que leur bêtise qui sera sanctionné!

MT

Author: Redaction