Le patrimoine génétique des êtres vivants est le siège de modifications constantes. Les éléments dits « transposables », acteurs majeurs de ces modifications, sont des séquences d’ADN mobiles qui constituent presque la moitié du génome humain et jusqu’à 90% du génome de certaines espèces. Une étude publiée le 18 novembre 2013 dans la revue , menée conjointement par l’Inra et le CNRS, met en évidence les propriétés régulatrices de certaines régions du génome sur ces éléments transposables et notamment d’une région de l’ADN appelée . Ces résultats apportent une meilleure compréhension des mécanismes en jeu dans l’évolution du génome et pourraient être également utiles dans le domaine de la virologie.