Le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a publié début novembre le bilan annuel de la qualité de l’air pour 2013. Il présente les quantités de polluants émis dans l’air, et les concentrations mesurées dans l’atmosphère.
Ces concentrations de polluants dépendent en partie des conditions météorologiques qui peuvent accélérer ou limiter la dispersion des polluants, ou influer sur la formation de certains d’entre eux.
Le bilan 2013 montre une légère amélioration de la qualité de l’air par rapport à l’année précédente, poursuivant la tendance 2000-2013. Ainsi, les concentrations annuelles de dioxyde d’azote (NO2), des particules fines (PM10) et de monoxyde de carbone (CO) diminuent. Celles du dioxyde de soufre (SO2) restent faibles et sont stables.
Que nous dit ce rapport ?
1) Le pourcentage de sites de surveillance du territoire respectant les exigences de qualité de l’air pour les particules fines est passé de 90 % en 2012 à 95 % en 2013. 16 sites dépassent les seuils, ils sont principalement situés à proximité du trafic routier.
2) Le pourcentage d’agglomérations de plus de 100 000 habitants, où au moins un site de mesure dépasse la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote, reste stable (32 % en 2013, contre 34 % en 2012).
3) En 2013, plusieurs épisodes de pollution ont été enregistrés :
- un événement pour l’ozone et un pour le dioxyde d’azote ;
- trois épisodes importants de pollution aux particules fines ;
- aucun épisode important n’est constaté pour le dioxyde de soufre. »