Le 8 octobre 2018,
Selon le Député de l’Essonne cette mesure présenterait un triple intérêt :
- Au plan de l’équité d’abord : pourquoi les malades paieraient-ils un forfait hospitalier (20€/jour) et les détenus, qui sont responsables de leur séjour derrière les barreaux, en seraient-ils exonérés ?
- Au plan financier ensuite : sachant que les 70 000 détenus qui peuplent nos prisons représentent un coût journalier de 100 € à l’Etat, il serait logique de les taxer à hauteur de 20% du coût de fonctionnement de leur séjour. A ceux qui s’interrogent sur les moyens des détenus de s’acquitter d’une telle somme, Nicolas Dupont-Aignan répond qu’à défaut de pouvoir recourir à leurs proches, les détenus devront travailler en prison, comme cela était obligatoire jusqu’en 1987.
- Ce travail présenterait en outre l’avantage de favoriser leur réinsertion future sur le marché du travail et dans la société, tout en rendant service à l’intérêt général.
Nicolas Dupont-Aignan se félicite que 8 autres députés issus d’horizons politiques différents aient cosigné sa proposition de loi. Cela démontre que face à la politique d’Emmanuel Macron, l’union est possible sur des sujets concrets de bon sens.