Guillaume Nicoulaud a proposé sur X (ex-Twitter) une petite simulation d’une spoliation complète des biens des 500 personnes les plus riches de France, pour montrer la stupidité d’une telle mesure. Voici les lignes principales de sa démonstration.
La fortune totale des 500 français les plus riches c’est 1’200 milliards d’euros — soit l’équivalent 9 mois de dépense publique. C’est-à-dire qu’en théorie, si on leur prend tout jusqu’au dernier centime, on a de quoi faire tourner la machine pendant 9 mois.
Évidemment, ça ne marche qu’une fois. Après, quand tous nos super-riches seront devenus super-pauvres, il faudra trouver de l’argent ailleurs.
Et puis surtout, dans la pratique, il est certain que notre super-taxe rapportera beaucoup moins de 1200 milliards.
Ces milliards sont essentiellement le résultat d’une valorisation de marché — principalement les actions de leurs boites.
Or voilà : pour convertir tout ça en euros, il va falloir vendre ces actions. Questions : à qui et à quel prix ?
Pas aux super-riches parce qu’ils ne le sont plus. Pas à des moins riches non plus parce qu’il faudrait être totalement débile pour acheter des actions dont vous pouvez être exproprié du jour au lendemain. Autant dire que notre super-taxe ne rapportera en réalité qu’une misère — la valeur à la casse des boites considérées, sans doute pas de quoi financer un seul mois de dépense publique.
Évidemment, notre super-taxe va aussi avoir un effet massif sur toutes les autres boites — celles qui sont détenues par des gens moins riches — mais aussi sur tous les actifs potentiellement fiscalisables, notamment l’immobilier. Eh oui : une fois que les super-riches sont rincés, le problème se repose 9 mois plus tard. Les suivants sur la liste ont quelques raisons de s’inquiéter.
Évidemment, les inévitables collectivistes communistes sont venus pleunicher que leur solution était la meilleure, etc. Mais, blague à part, cette simple démonstration suffit à montrer à quel point les « idées » de gauche sont ridicules.
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