Premier comité ministériel sur la sécurité aux passages à niveau

Présentation de l’action de sensibilisation à la sécurité au passage à niveau de La Haie-Fouassiere. pic.twitter.com/kh0qTu6aW1

— Alain Vidalies (@AVidalies) 3 Juin 2015

L’objectif de ce comité est de constater l’avancée des actions menées dans le cadre du plan interministériel pour la sécurisation des passages à niveau annoncé le 24 septembre 2013, d’analyser les résultats obtenus et d’identifier les progrès à réaliser.

Faire évoluer les comportements

Sur les quelque 15 000 passages à niveau présents sur le réseau ferré national, plus de 10 500 sont équipés de feux et de barrières automatiques. Ils sont traversés chaque jour par 16 millions de véhicules.

Les accidents aux passages à niveau, même s’ils sont en forte diminution, ont encore causé 25 morts en 2014 (contre 70 en 1988) et 17 blessés graves. Pour la quasi-totalité d’entre eux (98%), ils sont dus à des comportements à risque des usagers de la route : vitesse d’approche excessive, impatience, non-respect de la signalisation, franchissement en chicane, …

Le premier volet du plan interministériel vise à faire évoluer ces comportements au franchissement des passages à niveau.

Un passage à niveau n’est pas un carrefour comme les autres :

• Un train roule vite : jusqu’à 160 km/h, même en ville ;

• Il est très lourd : jusqu’à 1 500 tonnes, voire plus ;

• Il n’a pas le temps de s’arrêter même si le conducteur voit un obstacle et qu’il active le freinage d’urgence : à 90 km/h, un train met 800 mètres pour s’arrêter, quand une voiture met 70 mètres.

Alain Vidalies a demandé « le renforcement des mesures de sensibilisation à destination des poids-lourds et des autocars, par la formation et la mise à disposition d’informations claires et précises, les transports exceptionnels bénéficiant à ce titre de mesures spécifiques et l’intégration dans les GPS des informations relatives aux passages à niveau ».

Il a indiqué que « la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière et SNCF Réseau, doivent préparer un bilan, avant la fin 2015, sur l’efficacité des 42 radars de vitesse et des 75 radars de franchissement qui se trouvent à proximité des passages à niveau.

Le secrétaire d’Etat a également demandé à SNCF Réseau, d’améliorer l’affichage des téléphones situés aux abords des passages à niveau, pour inciter les automobilistes à les utiliser en cas d’urgence.

Campagne 2015 de SNCF Réseau pour la sécurité aux abords des passages à niveau :
« Le temps passe moins vite quand on est loin des siens. Encore plus quand nos métiers nous emmènent loin sur les routes. Pendant que certains attendent, les autres n’ont qu’une hâte rentrer le plus vite possible et savourer leurs retrouvailles.« 

Sécuriser les passages à niveau

Sur les quelque 15 000 passages à niveau présents sur le réseau ferré national, plus de 10 500 sont équipés de feux et de barrières automatiques. Ils sont traversés chaque jour par 16 millions de véhicules.

En termes de répartition territoriale, moins de 1 % des passages à niveau sont situés sur des routes nationales, 30 % sont sur des routes départementales et 70 % des passages à niveau se situent sur des voies communales.

Le second volet du plan vise à sécuriser les passages à niveau, Alain Vidalies a rappelé l’objectif prioritaire de finalisation des diagnostics sur l’ensemble des passages à niveau, par les gestionnaires de voirie, tandis que l’échéance a été fixée au 1er juillet 2015 pour les préfets.

Le secrétaire d’ État chargé des transports a salué la suppression de 8 passages à niveau et l’expérimentation de détecteurs d’obstacles menée d’ici la fin de l’année par SNCF Réseau.

Vidéos de la campagne 2014 de prévention routière aux passages à niveau de SNCF Réseau :

• Pique et match

• Le gaspacho

• La tête brûlée

• Les distraits

• La pressée