En prenant pour modèle l'épidémie de Chikungunya de 2005-2006, des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'Institut Pasteur du Cambodge sont parvenus à mettre au point une méthode capable de prédire les mutations virales les plus susceptibles d'émerger à court terme, et présentant un fort potentiel épidémique. Ces travaux ouvrent des perspectives nouvelles, tant pour la surveillance des épidémies que pour les recherches vaccinales menées sur de nombreux virus. Ces résultats sont publiés dans la revue