Un bien étrange argument a été proférée hier contre Valérie Pécresse accusée de défendre « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Ce propos n’est pas acceptable car il est de nature raciale. Il est contraire aux principes constitutionnels: la France ne reconnaît aucune distinction d’origine, de race et de religion. Il attise les haines liées à la couleur de peau et donc la violence civile. Pourtant il ne fait pas scandale. Une phrase de ce type, prononcée par une personnalité du camp opposé, aurait déclenchée une gigantesque polémique de dix jours. Là, silence, motus, omerta. De tels mots, que la panique d’une éventuelle défaite ne justifie en rien, devraient inciter les indécis ou les abstentionnistes à apporter leur suffrage à Valérie. Hier soir, j’étais à son meeting à la salle des sports d’Issy-les-Moulineaux. Une foule d’orateurs se sont succédé, « de toutes les origines, races et religions » comme dit la loi suprême. Je la connais depuis vingt-cinq ans. Nos parcours se sont croisés pendant nos études. Elle est parfaitement intègre. Elle est pragmatique, extrêmement bosseuse, compétente, passionnée d’action et de résultats. C’est ce qu’il faut pour gérer une immense région. Elle n’est pas dinguotte, vivant dans l’obsession de l’Elysée comme tant d’autres de ses comparses. Elle est animée par le goût de servir et d’être utile. En plus, c’est accessoire mais pour moi cela compte, elle est d’une extraordinaire gentillesse, simplicité, humanité. Elle n’a pas la « grosse tête ». Elle parle depuis des années des chrétiens d’Orient persécutés et leur apporte son soutien. D’ailleurs, ils étaient présents au meeting d’hier soir et se sont exprimés. Elle n’a pas honte du mot « famille ». Elle n’est pas d’un clan, d’une mafia, d’un réseau. Elle est elle-même. Il faut la soutenir, sans hésitation, sans état d’âme. Toutes les voix vont compter. Ce n’est pas un combat droite/gauche, mais celui de deux conceptions de la vie publique. Dimanche, la bataille d’Ile-de-France, c’est la bataille de France.
Maxime TANDONNET