Encore une histoire incroyable. Dans quasiment tous les pays européens, les soignants non vaccinés ont été réintégrés y compris en Allemagne. Pour des raisons qui ne tiennent qu’à eux, souvent médicales, ils n’ont pas voulu être vaccinés contre le covid 19. Ils l’ont assumé. Ils ont été mis au ban de la société et privés de leur travail et de leur gagne-pain. Des situations familiales dramatiques en ont résulté. Aujourd’hui, il est prouvé que les vaccins anti-covid 19 n’empêchent pas la transmission du virus – les opinions publiques ont été trompées et manipulées à cet égard. Quant à la crainte de contamination de personnes en état de faiblesse par leurs soignants, elle pourrait être efficacement conjurée par des tests lors de la prise de fonction. Le choix de la non réintégration n’est donc pas scientifique mais idéologique. Le pouvoir politique veut faire une démonstration d’inflexibilité à l’égard d’une petite minorité de médecins et d’infirmiers qui lui sert de bouc-émissaire. Il entend ainsi punir, châtier, soumettre jusqu’au bout une minorité réfractaire, assimilée au « camp du mal », avec les GJ, les anti passe ou anti éoliennes, bref, les complotistes et les sans dents – ses ennemis naturels. Ce pouvoir tient sa légitimité depuis l’origine d’une prétendue lutte contre le « populisme ». Et ce n’est pas fini. Il a donc besoin de désigner ses ennemis à abattre. Ses raisons sont idéologiques. Bravo à l’union des oppositions à l’Assemblée nationale pour exiger la réintégration des soignants, elle montre que la démocratie parlementaire, même de manière exceptionnelle – une fois n’est pas coutume – peut encore avoir un sens. Leur combat est celui de la liberté, de la démocratie et de la justice.
MT