Une étude réalisée par des équipes de l’Institut Pasteur, de l’Institut Cochin (Inserm, CNRS, Université Paris Descartes) et du Wellcome Trust Centre for Molecular Parasitology de l’université de Glasgow pourrait redéfinir une partie des orientations actuelles de recherche d’un traitement contre les parasites responsables du paludisme et de la toxoplasmose. Ce travail, publié le 10 octobre sur le site de , concerne le rôle d’une protéine commune à ces deux parasites. Appelée AMA1, celle-ci est depuis des années au centre de nombreuses recherches en vue de la mise au point de traitements et de vaccins contre le paludisme. Cependant, les auteurs émettent ici des réserves sur le succès des stratégies thérapeutiques s’appuyant uniquement sur le blocage d’AMA1, en démontrant que les parasites du paludisme et de la toxoplasmose dépourvus de la protéine peuvent se développer normalement.