D’autres communes et collectivités non concernées par cet arrêté pourraient également bénéficier de cette reconnaissance une fois les expertises d’urgence complétées.
En parallèle, la ministre des outre-mer a décidé d’activer le fonds de secours pour les outre-mer. Ce dispositif permet d’indemniser les dégâts matériels non assurés des particuliers sous conditions de ressources, des petites entreprises, des collectivités locales ainsi que les pertes de fonds et de revenus des exploitants agricoles. La ministre des outre-mer a demandé aux préfets de Guadeloupe et de Martinique de constituer les missions d’expertise des dommages agricoles.
Ce dispositif est complémentaire à celui des assurances. En effet, le taux de pénétration des assurances n’est que de 50% aux Antilles.
La combinaison du dispositif assurantiel (catastrophe naturelle) et de la solidarité nationale (fonds de secours pour les outre-mer) permettra ainsi au plus grand nombre d’être indemnisé des effets du cyclone Maria.