Observer en temps réel la réparation d’une seule molécule d’ADN

L’ADN est sans cesse endommagé par des agents environnementaux tels que les rayons ultra-violets ou certaines molécules de la fumée de cigarette. Sans arrêt, les cellules mettent en œuvre des mécanismes de réparation de cet ADN d’une efficacité redoutable. Une équipe de l’Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Diderot), en collaboration avec des chercheurs des universités de Bristol en Angleterre et Rockefeller aux Etats-Unis, est parvenue à suivre en direct, pour la première fois, les étapes initiales de l’un de ces systèmes de réparation de l’ADN encore peu connu. Grâce à une technique inédite appliquée à une molécule unique d’ADN sur un modèle bactérien, les chercheurs ont compris comment plusieurs acteurs interagissent pour réparer l’ADN avec une grande fiabilité. Publiés dans le 9 septembre 2012, leurs travaux visent à mieux comprendre l’apparition de cancers et comment ils deviennent résistants aux chimiothérapies.

Author: Redaction