Nouvel assassinat au cri de « Allah Akbar », cette fois-ci dans un lycée d’Arras

Le chef du Hamas avait demandé aux musulmans du monde entier de passer à l’action ce vendredi. Beaucoup en France l’ont écouté, dont un qui a malheureusement réussi à accomplir son forfait, tuant un professeur et faisant deux autres blessés graves.

Le « suspect » est Tchétchène, fiché S., il a 20 ans.

Lorsqu’il fréquentait encore le lycée en tant qu’élève, il portait des tenues “type qamis”, priait en classe et était violent. L’équipe pédagogique redoutait que la fratrie puisse “un jour passer à l’acte”…

Son frère – qui avait diffusé des vidéos de l’État islamique sur Twitter – est déjà en prison pour son implication dans un projet d’attentat déjoué le 26 avril 2019.

On sait maintenant que la famille du jeune terroriste islamiste aurait dû être expulsée mais la gauche et les associations immigrationnistes s’y sont opposées et le cabinet de Manuel Valls a fini par céder !

Le cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait décidé d’annuler la rétention de la famille Mogouchkov. Cette dernière, composée d’un couple et de cinq enfants, était assignée à résidence dans un foyer de La Guerche-de-Bretagne, au sud de Rennes. La police aux frontières s’y était rendue le 18 février 2014 à 6h du matin pour les conduire à l’aéroport de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, où un avion spécialement affrété attendait la famille, direction la Tchétchénie.

Mais la procédure avait suscité un tollé dans les rangs de plusieurs associations de défense des sans-papiers. Le parti communiste français (PCF) s’était également fendu d’un communiqué de soutien à la famille Mogouchkov.

« Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille ! (…) Comment ne pas exprimer la plus profonde réserve quant à une politique qui renvoie une famille entière vers des Républiques de Tchétchénie et d’Ingouchie où les violences perdurent et le respect des droits de l’homme n’est pas, loin de là, la préoccupation première du président Poutine »

Communiqué du PCF s’opposant à l’expulsion des Mogouchov

Devant l’ampleur de la mobilisation, le cabinet de Manuel Valls avait donc pris la décision d’annuler cette rétention. L’expulsion de la famille vers la Tchétchénie a donc, elle aussi, été abandonnée.

Contactés par Europe 1, l’ancienne présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) d’Ille-et-Vilaine et l’ancien secrétaire de la section PCF de Rennes Métropole qui s’étaient érigés contre l’expulsion dans la famille, n’ont pas souhaité réagir à l’attaque au couteau perpétrée par Mohammed Mogouchkov.

Author: Redaction

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