L’arrivée de demandeurs d’asile entraîne-t-elle une dégradation des performances économiques et des finances publiques des pays européens qui les accueillent ? La réponse est non, selon des économistes du CNRS, de l’Université Clermont-Auvergne et de l’Université Paris-Nanterre, qui estiment un modèle statistique dynamique à partir de 30 ans de données de 15 pays d’Europe de l’Ouest. Au contraire, l’impact économique tend à être positif lorsqu’une partie d’entre eux deviennent résidents permanents. Cette étude est publiée dans le 20 juin 2018.