Nicolas Dupont-Aignan claque la porte de la mascarade de la Commission d’Enquête Parlementaire

Chaque jour qui passe confirme que l’affaire Benalla est un fait un scandale Macron, illustrant toutes les dérives d’un pouvoir irresponsable et mégalomaniaque.

Alors que les Français sont profondément choqués par l’affaire Benalla/Macron, le Président de la République a décidé de ne pas parler à nos compatriotes mais de réserver les réponses attendues par tous à ses seuls affidés.

Caché au milieu des 310 députés de sa majorité lors d’un cocktail à Saint-Germain-des-Prés, Emmanuel Macron n’a eu aucune parole digne de sa fonction, multipliant les postures méprisantes. En prétendant qu’il « assumait » tout et qu’il « attendait qu’on vienne le chercher », Emmanuel Macron s’est montré aussi arrogant que lâche : il sait très bien que les institutions de la Vème République le protègent au Palais de l’Elysée.

Certes, Emmanuel Macron n’est pas responsable devant les députés mais devant les seuls Français. En revanche, il ne peut à la fois répondre à une partie des députés tout en méprisant les autres. C’est pourquoi il devait s’exprimer devant la Nation et non devant ses partisans.

Aussi, la reprise des travaux de la commission d’enquête parlementaire n’a plus aucun sens : déclarations contradictoires sur commande évidente du pouvoir, refus d’auditionner certains acteurs importants, reniement de propos sur des prétextes fallacieux… En réalité, Emmanuel Macron fait un bras d’honneur à la démocratie depuis son Palais.

Ayant toujours agi fidèlement à ma conception de la République, je refuse de cautionner davantage cette mascarade.

Dès l’ouverture des travaux par la Président de la Commission des lois, j’ai signifié qu’il n’existait pas deux catégories de députés comme il n’existe pas deux catégories de Français : les amis de M. Macron qui ont tous les droits, les autres qui sont méprisés.

 

Nicolas Dupont-Aignan

Président de Debout la France

Député de l’Essonne

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Author: Redaction