Next40 : un prix pour les start-up qui œuvrent pour le bien commun

27 février 2019 – Actualité

Next40 : un prix pour les start-up qui œuvrent pour le bien commun

Le prix Next40 valorisera chaque année 40 start-up françaises à fort potentiel de croissance et à l’impact positif sur la société et l’environnement.

 
Le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a lancé vendredi 22 février 2019 la procédure de sélection du prix Next40. Ce prix permettra aux start-up lauréates d’être soutenues par les autorités publiques. Concrètement, elles bénéficieront d’une promotion nationale et internationale, d’une couverture média au cours de l’année 2019, ainsi que d’une présence sur les supports de communication lors de grands rendez-vous nationaux et internationaux.

“L’objectif du Next40 est de valoriser sur la scène internationale des pépites qui ont le potentiel d’être des « entreprises stars » de demain”, a déclaré Mounir Mahjoubi. “Nous croyons profondément que le futur est entre les mains d’entreprises qui portent des valeurs et le Next40 ne fait qu’anticiper cette exigence.”

Qui peut candidater au prix Next40 ?

Pour être sélectionnées, les start-up candidates devront répondre à deux critères.

Le premier : avoir fait preuve d’une hyper croissance. Sont éligibles les start-up ayant plus d’un million d’utilisateurs et/ou ayant levé plus de 10 millions d’euros sur les deux dernières années.

Second critère : les start-up doivent viser l’amélioration du bien commun par l’innovation technologique. Amélioration de la santé, promotion d’une croissance verte et préservation de l’environnement, inclusion sociale ou encore développement économique et soutenable : de multiples domaines sont concernés par le prix Next40.

Par ailleurs, les entreprises possédant le Pass French Tech en 2018 peuvent aussi candidater à la première édition du prix.

Après un appel à candidatures, un jury indépendant sera chargé de sélectionner les entreprises lauréates. Il sera notamment composé d’entrepreneurs et d’acteurs engagés dans le domaine de l’impact social.

Les start-up ont jusqu’au 15 mars 2019 pour candidater sur le site de la French Tech.

L’innovation à la française, un atout à l’international

Depuis sa création, la French Tech a participé à l’émergence d’un écosystème composé de 10 000 start-up françaises. Pour Mounir Mahjoubi, cette première étape doit désormais laisser place à un développement des entreprises au niveau mondial. À cet effet, les pouvoirs publics ont financé un programme de soutien qui s’élève à 70 millions d’euros à l’horizon 2022.

Autre objectif pour la French Tech : continuer à se différencier sur la scène internationale : “Il y a une façon de faire de la Tech à la française et à l’européenne et il y a une façon de faire de la Tech à la chinoise et à l’américaine”, expliquait Mounir Mahjoubi en mai 2018. “En Europe et en France, on innove pour avoir un impact responsable sur l’Homme et sur l’environnement. Tant que nous gardons ces objectifs, nous maintenons notre singularité.”

Enfin, l’avenir de la French Tech passera aussi par sa capacité à attirer des talents. Pour y arriver, le Gouvernement a lancé deux dispositifs en 2017 : d’une part le “French Tech visa”, qui s’adresse aux innovateurs étrangers souhaitant s’installer en France. D’autre part le “French Tech Tremplin”, un programme pour donner les moyens à chacun, quel que soit son âge, son origine ou son parcours, de rejoindre l’écosystème de la Tech.

“La diversité et la mixité doivent être les deux grandes rames de la French Tech aujourd’hui”, affirmait le secrétaire d’État. “Moins d’une entreprise sur dix est dirigée par une femme dans la French Tech et les milieux les plus favorisés sont hyper représentés.”

Author: Redaction